Synthèse décrivant les relations qu'état et famille entretiennent depuis la Révolution française. Il s'appuie sur de nombreuses lois sur le mariage, le divorce, le travail et la scolarisation des enfants, l'émancipation des femmes et la natalité.
[...] L'état a aussi mis en place un mode de garde avec dès la fin du XIXe siècle la création de la maternelle, puis le développement des crèches. Au début de la période qui nous intéresse, nous avons vu que la natalité était très forte car dans un contexte de forte mortalité infantile, les couples faisaient beaucoup d'enfants afin d'être sur d'en avoir encore quand ils seront vieux. Mais, avec l'amélioration des conditions d'hygiène et la meilleure attention portée aux nourrissions, les familles n'ont plus la nécessité de faire beaucoup d'enfants. [...]
[...] Ainsi, le 27 juillet 1884, la loi Naquet (par le député Alfred Naquet) rétablit le divorce, mais seulement en cas de fautes précises. Les époux (ses) doivent par exemple présenter des constats d'adultères afin de légitimer leur demande. La procédure étant complexe, on ne constate pas de flambée du divorce. En effet, au début du XXe, on en dénombre environ par an et après la seconde guerre mondiale ; par an. Malgré tout, l'Eglise reste scandalisée du maintien du divorce. [...]
[...] Ces revendications ont lieu dans un contexte de revalorisation de la figure de la mère épouse, en témoignent l'instauration du concours de la fée du logis en 1947 ou encore la création de la fête des mères en 1920, favorisant ainsi le retour d'un statut de dominée. Supprimée en 1945, la fête des mères est à nouveau rendue officielle par un décret de 1950. Malgré tout, la condition de la femme continue à s'améliorer. En 1944, elles obtiennent par exemple le droit de vote. [...]
[...] La perception du mariage a donc été complètement modifiée à la révolution. De plus, le 20 septembre 1792, une nouvelle législation du mariage est mise en place. A partir de ce moment, apparaît une conception civique du mariage. Désormais, seul le mariage civique est légal. Il faut donc passer devant le maire pour légaliser l'acte. Avec la laïcisation de l'état civil, les registres d'état civil sont transférés aux communes. Cette loi marque un recul du contrôle de l'Eglise, puisque avant c'est l'Eglise qui enregistrait les mariages. [...]
[...] Cette période (la révolution française) marque une véritable libération dans tous les domaines. Ainsi, le mariage est libre et individuel, les futurs époux n'ont plus besoin du consentement des parents et la dot est abolie. Dans les faits, on assiste ainsi à une hausse de la nuptialité. Au XIXe siècle, on constate une correction de la législation libérale de la Révolution, la pratique du mariage apparaît plus restreinte. En effet, le code civil redonne un contrôle aux parents sur le mariage, ainsi, un homme de 24 ans ne peut pas se marier sans le consentement du père. [...]
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