Vie d'un paysan, société française, France, roman la vie d'un simple, Émile Guillaumin, période de la restauration, monde rural français, religion, mariage, travail, éducation des enfants, travail du paysan-artisan
Durant le XIXe siècle, période de la Restauration qui marque le retour de la monarchie, la France apparaît comme un pays peuplé. En 1815, on estime qu'il y a environ 29 millions d'habitants. On y remarque une prépondérance rurale écrasante (c'est-à-dire les paysans, qui font partie du Tiers-Etat qui vivent du travail de la terre et de l'élevage) au sein de la population qui est marquée par une permanence des structures sociales et des techniques agraires.
[...] Mais la ville est perçue comme lieu de progrès et de loisirs. De plus, avec les progrès apportés par la révolution industrielle, cet exode est facilité notamment par le développement des moyens de communication. Le travail des paysans n'est donc pas facile, et dépend surtout des conditions météorologiques. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux sont attirés par la ville. Pourtant, leurs conditions deviendront progressivement meilleures principalement avec la révolution industrielle. III. Révolution industrielle et modernisation agricole Les campagnes françaises vivent encore dans un certain archaïsme. [...]
[...] Le père n'est presque pas présent dans cette éducation. Les enfants ont une enfance très brève, car dès leur plus jeune âge, on leur attribue déjà des travaux. Par exemple, Étienne devait à l'âge de 5 ans en compagnie de ses cœurs, garder les moutons. À l'âge de 7 ans, il deviendra l'unique gardien. De 9 à 15 ans, il sera associé au travail de la porcherie puis à l'âge de 15 ans, il est considéré comme adulte et doit travailler très durement. [...]
[...] Ces innovations permettront d'augmenter la productivité des paysans et ainsi, l'amélioration progressive de leurs conditions de vie. C. Une spécialisation accrue de l'agriculture Le chemin de fer transforme radicalement l'agriculture européenne et en particulier française. Les exportations d'une région à l'autre sont désormais facilitées : chaque région n'a plus besoin de produire de tout, ce qui entraîne une spécialisation régionale des productions. Par exemple, on voit la vigne se concentrer dans plusieurs régions spécialisées. Cette spécialisation améliorera encore davantage la vie des paysans qui verront leur travail diminuer. [...]
[...] Leur quotidien est donc partagé entre la crainte et le travail. C. Le mariage Trois règles fondent la société rurale à cette époque, par rapport au mariage : le paysan doit choisir sa conjointe dans le pays, si possible dans la commune même, la choisir selon les intérêts de la famille et son accord total et l'élue doit être de la même condition que le paysan. Pour prouver son attirance à la jeune femme, le paysan devant devenir son danseur attitré lors des bals du dimanche. [...]
[...] Pour cette raison, tout au long de la première moitié du XIXe siècle, la mécanisation demeure faible. A. Modernisation du travail au champ La première modification est technique : il s'agit de la disparition de la jachère. Cette dernière fut remplacée par des prairies. Dans les nouvelles rotations, les fourrages alternent presque sans discontinuer avec les céréales, permettant le développement de l'élevage d'herbivores, cette augmentation des troupeaux apportant à son tour une quantité importante de fumier. De nouvelles plantes alimentaires (pomme de terre, maïs ) et industrielles (lin, chanvre ) font leur apparition également. [...]
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