En 1870, l'armée de Napoléon est écrasée à Sedan par les Prussiens. C'est la fin du 2nd Empire, la IIIe République est mise en place. Dans ce régime politique, le suffrage universel est maintenu. Les hommes âgés de plus de 21 ans élisent les députés et des grands électeurs qui eux désignent les sénateurs. La IIIe République voit l'apparition de deux mouvements nouveaux : l'extrême gauche et l'extrême droite. En quoi l'extrême gauche et l'extrême droite s'oppose à la République ? (...)
[...] L'extrême droite et l'extrême gauche vont être très actifs durant les années 30. En 1917, les bolcheviks s'emparent du pouvoir en Russie. Lénine veut que cette révolution se réalise dans les autres pays. Il crée alors le Komintern. C'est la IIIe Internationale. En 1920, les socialistes doivent répondre au Congrès de Tours s'ils adhèrent ou non à la IIIe Internationale. Les socialistes se sont rassemblés dans un même parti, la Section Française de l'Internationale Ouvrière, grâce à Jaurès en 1905. [...]
[...] Les partisans de l'extrême droite pensent que Staline commande la politique française depuis Moscou. Ils parviennent en 1938 à la chute du Front Populaire. Daladier, un radical, arrive au pouvoir et gouvernera jusqu'en 1939. L'extrême droite et l'extrême gauche s'affrontent. Ils ont des idées opposées. L'extrême droite défend le sentiment patriotique, l'extrême gauche défend la cause des ouvriers. Mais, malgré leurs différences, ils sont tous deux les ennemis de la République qui doit faire face à la violence de leurs attaques. [...]
[...] Les membres de l'extrême gauche sont donc contre le service militaire, un service militaire qui a été rallongé par la IIIe République (il est de trois ans). De plus, les jeunes qui réalisent leur service militaire sont amenés à intervenir dans des manifestations : l'extrême gauche pointe le doigt sur le fait que ce sont les ouvriers qui s'affrontent. Elle utilise le même argument contre la guerre qui met face à face des ouvriers, des ouvriers qui ont les mêmes problèmes. [...]
[...] D'autres souhaitent une République non parlementaire et un homme fort au pouvoir. D'autres encore veulent un changement de gouvernement et mettre un Président du Conseil ( Premier Ministre) de droite au lieu d'un Président du Conseil radical comme Daladier. L'extrême droite accuse le gouvernement d'être composé d'escrocs, se servant de l'affaire Stavisky comme prétexte. De plus, les membres de l'extrême droite pensent qu'il faut un homme fort au pouvoir pour surmonter la crise économique. Ils montrent l'exemple de la réussite d'Hitler et de Mussolini, des hommes qui ont sortir leur pays de la crise. [...]
[...] Les communistes décident alors de se réconcilier avec les socialistes. Avec les radicaux, les deux partis s'allient et gagnent les élections législatives de 1936. Le Front Populaire est formé. Le chef des communiste est Thorez, celui des socialistes Blum et celui des radicaux Herriot. Mais le Front Populaire doit faire face à l'inflation et a la critique de l'extrême droite. Le Front Populaire est renversé en 1938. L'extrême droite s'oppose au Front Populaire. Tout d'abord Blum est juif et les Camelots du Roi antisémites, accusent le chef des socialistes d'être un escroc. [...]
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