Extrême droite, France, guerre d'Algérie, Jean-Marie Le Pen, politique, mouvements d'extrême droite, pouvoir, totalitarisme nazi, Tixier Vignancourt, élections présidentielles, François Duprat, François Brigneau, immigration
L'objet de notre raisonnement est l'extrême droite en France de la fin de la guerre d'Algérie jusqu'au 21 avril 2012. La fin de la guerre d'Algérie est synonyme d'échec pour l'extrême droite avec l'indépendance algérienne et celle-ci renvoie une mauvaise image et est en déclin. Le 21 avril 2012 marque l'arrivée en deuxième position du Front national, parti d'extrême droite incarnée par le candidat Jean-Marie Le Pen qui passe donc au second tour dans lequel il s'inclinera face à Jacques Chirac. Cette date marque le plus haut score de l'extrême droite enregistré sous la 5e République.
[...] En effet le 4 septembre 1983, Stirbois atteint plus de des suffrages à Dreux avec des pourcentages à dans les quartiers populaires. L'année 1984 est une bonne confirmation du succès du Front national, car le parti obtient près de des voies et une dizaine d'élus aux élections européennes. On n'avait jamais vu un résultat aussi élevé pour l'extrême droite depuis la Libération. Désormais l'extrême droite avec le FN s'installe durablement dans le paysage politique français et son expansion ne fait que de se confirmer dans les années suivantes. [...]
[...] Il dira même lors de sa campagne « immigrés d'au-delà de la Méditerranée, retournez à vos gourbis. La stratégie de l'extrême droite et plus précisément du FN pour récolter un gain électoral est de mener des campagnes contre ces sujets sensibles dans un contexte de crise. Ainsi à travers cela, on peut émettre le constat que le FN n'acquiert une audience véritable qu'en s'appuyant sur les problèmes du moment. C'est ce qu'on appelle le populisme, c'est-à-dire qu'on émet un discours politique s'adressant aux classes populaires fondé sur la critique du système et de ses représentants. [...]
[...] L'extrême droite va alors s'appuyer sur des questions comme le chômage et l'immigration tout en accusant les autorités en place de laxisme pour augmenter son électorat. Par exemple en 1983 durant les élections municipales de Dreux, Jean-Pierre Stirbois qui mène la liste soutenue par Le Pen fait campagne contre l'immigration, l'insécurité, le chômage et le laxisme des autorités en place on accusera les immigrés de prendre le travail des Français et ainsi l'immigration sera vue par la population comme étant la principale cause du chômage et de leur situation. [...]
[...] De manière plus générale, on va se demander dans quelle mesure l'ascension de l'extrême droite en France entre mars 1962 et avril 2002 est due en partie à une réaction des citoyens face à un État de crise de la société, état de crise qui a permis à l'extrême droite d'élaborer sa stratégie qui est d'exploiter les peurs de la population. I. Une extrême droite très affaiblie et en déclin à la fin de la guerre d'Algérie Ceci est dû à sa mauvaise image et à son échec avec l'indépendance algérienne ainsi que le fait que les différents mouvements qui la composent ne soient pas unis (1962-1981). [...]
[...] Une image très entachée par la collaboration de l'extrême droite avec le régime nazi et par l'usage de la violence lors de la guerre d'Algérie L'extrême droite, sous le régime de Vichy a collaboré avec le totalitarisme nazi. Elle est de ce fait discrédité suite à cette collaboration. Par la suite, le conflit algérien a créé un terrain favorable à la renaissance d'une extrême droite nationaliste. Par exemple les Français d'Algérie attachés à leur terre qui pour certains crée des mouvements activistes, des militants d'extrême droite qui ont joué un rôle dans les 2 tentatives de putsch On constate que l'extrême droite à cette période est fondée sur la volonté de garder l'Algérie française. [...]
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