En 1949, une mission britannique a eut pour but d'étudier les différences de productivité entre l'Europe et les Etats-Unis. C'est un extrait de
ce rapport de cette commission, accompagné d'un tableau d'analyse représentant la différence de travail horaire pour la consommation de biens entre la France et les Etats-Unis, que nous avons eut à l'étude.
Dans l'après-guerre, le Royaume-Uni rencontre des problèmes pour relancer son économie, comme de nombreux pays européens touchés par ce conflit, malgré une transition sans à coup et apparemment enviable de l'économie de guerre à l'économie de paix. De plus, dans cette même période, l'Empire Britannique perd les 2/3 de ses marchés coloniaux dans le monde.
Cette mission, en 1949, a eut pour but principal d'étudier le modèle de productivité américaine afin d'améliorer la productivité du Royaume-Uni.
Selon ce rapport, en quoi l'économie britannique devrait-elle augmenter sa productivité en vue d'apporter le modèle capitaliste américain ?
Dans un premier temps, nous étudierons la situation économique britannique, puis dans un second temps, nous aborderons les évolutions envisagées par cette mission, enfin, nous analyserons les conséquences de
l'augmentation de la productivité.
[...] E : Histoire Economique Extrait du Rapport du voyage d' une mission britannique de productivité travailleur plus élevée. Le progrès, étymologiquement, c'est l'action d'avancer. Il est synonyme d'améliorations, et implique l'existence d'une norme, d'une fiscalité et d'un objectif, qui est ici de relancer la production industrielle, en vue de redevenir une puissance de premier plan. Mais l'équipement productif britannique est, depuis la Second Guerre Mondiale, devenu insuffisant et pas assez productif pour concurrencer l'Allemagne et le Japon, ou même la France qui présente un bilan moins catastrophique. [...]
[...] Elle vivait sous perfusion constante de dollars. Le Plan Marshall a en tout donné prés de trois milliards de dollars au Royaume-Uni, dont la plus grande partie sous la forme de dons, le reste remboursable sur 50 ans. Pourtant, certains auteurs récents considèrent qu'on ne doit pas surestimer son rôle, car les sommes engagées ne représentaient que du PNB annuel de l'Europe. Citons Marshall : Quand les pays européens auront fait d'un commun accord l'inventaire de leurs besoins et de leurs propres possibilités pour les satisfaire, alors mais seulement alors les Etats-Unis peuvent faire la nécessité pour les aider. [...]
[...] Histoire, Ed. Albin Michel Paris. B. LEMONNIER, Un siècle d'histoire industrielle du Royaume-Uni Coll. Regards sur l'histoire, Ed. Sedes Paris. J. LERVEZ et J. SUREL, Le Royaume-Uni au XXème siècle Ed. [...]
[...] E : Histoire Economique Extrait du Rapport du voyage d' une mission britannique de productivité INTRODUCTION En 1949, une mission britannique a eu pour but d'étudier les différences de productivité entre l'Europe et les Etats-Unis. C'est un extrait de ce rapport de cette commission, accompagné d'un tableau d'analyse représentant la différence de travail horaire pour la consommation de biens entre la France et les Etats-Unis, que nous avons eut à l'étude. Dans l'après-guerre, le Royaume-Uni rencontre des problèmes pour relancer son économie, comme de nombreux pays européens touchés par ce conflit, malgré une transition sans à coup et apparemment enviable de l'économie de guerre à l'économie de paix. [...]
[...] E : Histoire Economique Extrait du Rapport du voyage d' une mission britannique de productivité Toutefois, l'expression de charité américaine semble assez ironique, dans ce rapport. Les Etats-Unis sont largement gagnants avec le Plan Marshall. Les Etats-Unis deviennent alors le plus important exportateur du Monde : d'un déficit de leur balance commerciale d'environ trois milliards de dollars, avant la guerre, l'excédent enregistré de 1945 à 1947 évolue entre 4,5 et 6,8 milliards de dollars financé pour moitié par ces différents programmes d'aide économique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture