Exposé sur le 6 février 1934. Comment un simple scandale comme la IIIe République en a vu tant d'autres a-t-il pu susciter tant de réactions mais surtout comment peut on faire du 6 février l'un des éléments déclencheurs de la naissance du Front Populaire ? Enfin quelle importance donner aux interprétations du 6 février 1934 ou en d'autres termes, quelle est la part du mythe dans l'image qu'a aujourd'hui cette date dans la mémoire collective ?
[...] - Simples curieux. - Membres de l'Union nationale des Combattants marquée à droite. - Membres de l'ARAC (association républicaine des anciens combattants), proche du PC. + appel de L'Humanité. unité que suppose un mouvement fasciste. Le poids de la tradition française : Influence d'une droite nationaliste et traditionaliste, héritière lointaine du bonapartisme qui emprunte au fascisme ses formes extérieures mais pas ses aspirations ou sa doctrine. Ce vieux courant de la droite est ranimé par le malaise de la population, du à la crise économique et politique. [...]
[...] Elle orchestre les manifs qui commencent début janvier au Quartier Latin. Le 7 janvier Maurice Pujo invite les français venir en foule autour du Palais Bourbon et au cri de A bas les voleurs, exiger la justice et l'honneur Le 8 janvier on apprend la mort mystérieuse de Stavisky, les manifestations prennent alors de l'ampleur jusqu'au 27 où l'action des ligues les portent vers le Palais Bourbon. Le 27 Chautemps démissionne et le 30 Daladier, autre radical, forme un gouvernement avec deux modérés. [...]
[...] - les buts : redressement du pays, agir efficacement contre la crise économique. Cela mène à une critique de la République parlementaire, considérée comme un régime d'impuissance et d'immobilisme. Ces idées ressemblent à celles des fascismes européens (Mussolini est l'homme qui fait arriver les trains à l'heure - les modalités d'organisation : culte du chef (Taittinger, La Rocque) ; structures paramilitaires, avec les groupes d'action (les dispos chez les Croix de Feu, les groupes mobiles des Jeunesses patriotes, les mains dans d'autres groupements comme la Solidarité française). [...]
[...] Enfin quelle importance donner aux diverses interprétations du 6 février 1934 ou en d'autres termes, quelle est la part du mythe dans l'image qu'a aujourd'hui cette date dans la mémoire collective ? Nous verrons cela en trois temps : nous verrons d'abord que c'est dans un contexte particulier que s'inscrivent les émeutes du 6 février 1934, puis quelles réactions celui-ci a suscité et enfin quelle approche il faut avoir de l'événement pour rester au plus près de la vérité Le 6 février 1934 : un incident dû à un contexte particulier : Les années 30 : crise économique et crise politique. [...]
[...] Comme semble le penser l'auteur, il y a fort à parier que cette détestation du recours à la violence soit une des conséquences de la vigueur du souvenir de février 1934 dans la conscience nationale. Conclusion : Ainsi, l'émeute du 6 février est l'expression d'un fort courant d'antiparlementarisme, que l'on peut expliquer par le contexte économique et politique. L'évènement a été le 9 déclencheur de l'union des gauches et a donc eu une conséquence majeure sur la vie politique française. [...]
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