La chute de Louis-Philippe, au lendemain de l'insurrection parisienne, née d'un mouvement populaire assez disparate, va précipiter le pays vers un gouvernement démocratique.
Mais la ferveur républicaine du lendemain de la révolution de 1848 ne résistera pas à la peur d'un nouveau 1793.
Pour éviter que 1848 ne répète les erreurs de 1792, la République va être dépouillée de ses accents socialistes.
Ainsi, les constituants vont se laisser aveugler par la peur de la situation politique intérieure, et, tout en fournissant un apport énorme en termes d'institutions démocratiques et représentatives, la Seconde République avant la fin de 1848.
La révolution de 48 aura donc été une expérience : elle tourne la page de 1792 et ouvre la voie à l'espace démocratique et social de la IIIème République, avec la parenthèse modernisatrice du Second Empire entre les deux.
[...] Les révolutions de 1848 fournissent un apport considérable en matière d'histoire constitutionnelle a. Gouvernement provisoire, assemblée constituante : l'élaboration d'une république démocratique et sociale 24 février 1848 : Gouvernement Provisoire de la République ((Lamartine, Arago, Ledru-Rollin, Louis Blanc, l'ouvrier Albert.)) ( gouvernement hétérogène au fonctionnement juridique complexe Républicains de la veille (1793) + républicains du lendemain ( ferveur républicaine Principes : liberté, égalité, fraternité, et se dotent d'un gouvernement démocratique ( le peuple tout entier doit être consulté ( postule que l'éducation politique des citoyens est terminée or : manifestations 17 mars avril : émeutes pour empecher ou retarder les élections : les démoc-soc se savent mino, surtout dans campagnes Première élections au suffrage universel direct : 23 avril 1848 : Assemblée Constituante (900) Rupture radicale avec/ monarchie censitaire Rupture radicale avec/ Ière Rep : pcpe du secret du vote 9m inscrits : +8m votants = 84% participation ( grande aventure que l'appel aux urnes 450 rep mod 200 orléanistes 50 légitimistes 200 rep avancés ou démoc soc Les journées de juin 1848 ( juin) : Suite des insurections populaires parisiennes à caractère social P Bastid : le divorce entre l'assemblée et le peuple. [...]
[...] Tocqueville sur Constitution et rapport exec/légis Ces deux grands pouvoirs, égaux par l'origine, inégaux par le droit, condamnés par la loi à la gêne, obligés pourtant de vivre dans un tête-à- tête éternel sans un intermédiaire ou un arbitre, qui puisse les concilier ou les contenir. [...]
[...] l'habileté de LNB ( cause personnel 3. impopularité de l'Assemblée ( cause politique profonde 4. appui de l'Armée ( cause stratégique 5. divisions de la droite monarchiste ( cause politique conjoncturelle 6. défectuosités de la structure constitutionnelle ( cause juridique CONCLUSION ( la dissolution aurait pu fournir un mode de résolution pacifique des conflits ( des deux pouvoirs un seul avait les moyens matériels de trancher ( Prince- Président Qu'est-il resté de l'expérience de 1848 ? [...]
[...] La constitution du 4 novembre 1848 et la mystique républicaine JJ CHEVALLIER : texte bâtard produit d'une lutte de tendances, d'une lutte de souvenirs en même temps que certains besoin urgents I. Les droits et devoirs du citoyen. (Préambule et chapitres I et II essentiellement) La constitution de 1848 reprend les grands droits énoncés en 1789 : liberté de pensée, liberté de presse, propriété (chapitre II) Aux principes de base que sont la liberté et l'égalité, s'ajoute la fraternité (Préambule art IV). [...]
[...] Une formulation plus neutre est proposée : la république doit, par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de leurs ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler (art VIII du préambule) Cette constitution présente des innovations dans le domaine des droits : la peine de mort est abolie en matière politique (art et l'esclavage ne peut exister sur aucune terre française (art Le suffrage universel masculin est la grande nouveauté de ce texte : tous les Français âgés de 21 ans et plus et jouissant de leurs droits civils et politiques (cette notion sera définie dans des lois organiques) sont électeurs ; le vote est secret ; est éligible tout électeur de 25 ans et plus. (art 25 et 26) II. Le pouvoir législatif. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture