L'évolution des transports: omnibus et tramways hippomobiles

Résumé du document

Dans le roman de Guy de Maupassant c'est la diligence qui est chargée de transporter les voyageurs. Le récit de l'auteur est doté d'un certain réalisme qui reflète entre autres les difficultés rencontrés par les voyageurs (mauvais temps, chevaux peu résistants..).
La diligence était une grande voiture de voyage, suspendue, équipée de quatre roues, divisée en compartiments, et effectuant un service régulier, donc empruntant un itinéraire prédéfini. La grande diligence avait trois compartiments: le coupé à l'avant, l'intérieur au milieu, et la rotonde à l'arrière; la petite n'avait que le coupé et la rotonde, que l'on nommait intérieur. La diligence était tirée par un attelage dont le nombre de chevaux variait suivant le type de voiture et les difficultés du parcours. Le cocher prenait place sur l'impériale; derrière lui se trouvait la banquette des passagers, et à l'arrière se trouvait l'emplacement pour les bagages, recouvert d'une bâche. Le trajet Paris- Lyon s'effectuait en 5 jours en été, et 6 jours en hiver...

Extraits

[...] Ces nouveaux autobus sont équipés de trois types de caisse: - une caisse plate-forme arrière ouverte pour les lignes parisiennes (330 TN4HP et 120 K63C et D Paris); - une caisse à plate-forme arrière vestibulée à entrée latérale pour les lignes de banlieue 487 TN4H Bla 100 K63D Banlieue) - une caisse à plate-forme arrière vestibulée à entrée arrière pour les lignes de banlieue (153 TN4H Bar). Ils sont livrés de 1936 à 1938, année du retrait définitif des derniers autobus H et H6. Après la suppression du dernier tramway parisien, le 15 août 1938 sur la ligne 112, le Raincy- Montfermeil, la STCRP exploite le premier grand réseau tout autobus du monde avec 176 lignes desservies par plus de autobus. La RATP, créée le 1er janvier 1949. [...]

[...] Paris dispose alors de tous les types de transports publics existants. Ce n'est qu'en 1913 que disparaissent, simultanément, les omnibus et les tramways hippomobiles. Tous les moyens de transports collectifs de surface sont regroupés, en 1920, dans la Société des transports en commun de la région parisienne. Au mépris des règlements, les automobiles encombrent les chaussées dans la plus parfaite indifférence générale. Le tramway en est la première victime : il est considéré rapidement comme générateur de blocage, empêchant les automobiles individuelles de circuler. [...]

[...] Les chevaux sont visités tous les jours par un vétérinaire et ils sont référés toutes les semaines. La Compagnie possède ses propres ateliers de bourrellerie, ainsi chaque cheval possède son propre collier adapté à sa morphologie. Dans les années 1830, les voitures sont des monstres pouvant peser à vide jusqu'à 4 tonnes. Ils sont alors composés de 3 compartiments: le couper à l'avant, la berline au centre et la rotonde à l'arrière. Le confort y est souvent très rudimentaire tant les voyageurs sont tassés. [...]

[...] La même année, les pouvoirs publics prennent l'inconcevable décision de supprimer la totalité du réseau de tramways. La STCRP doit procéder à des commandes massives d'autobus châssis équipés d'un moteur à six cylindres, le TN6C, sont livrés à partir de 1934. En même temps, RENAULT ne pouvant assumer la totalité de la production, la STCRP commande à PANHARD 115 châssis de type K63A et B livrés en 1934 et 1935. Au rythme de la suppression rapide des tramways, la STCRP réceptionne 50 nouveaux châssis TN4C et 285 châssis TN4F. [...]

[...] Plus rapides que les diligences, elles pouvaient transporter quelques voyageurs. Les chevaux se fatiguaient vite car la diligence chargée était un véhicule pesant; il fallait donc les changer à des intervalles variables selon l'itinéraire; des relais disposés sur le parcours assuraient cet échange, et permettaient aux passagers de se reposer et de se restaurer. On donna également le nom de diligence aux premières voitures de chemin de fer, dont l'allure rappelait d'ailleurs celle des voitures à chevaux. En Angleterre, à partir de 1821, on construisit également des diligences à vapeur. [...]