L'évolution des relations Est ? Ouest : du dégel à la détente (1953 ? 1975)

Résumé du document

L'évolution des relations Est ? Ouest : du dégel à la détente (1953 ? 1975), fiche d'histoire contemporaine de 11 pages



En 1953, le climat de la Guerre Froide est bien installé, le décor du monde est toujours le même : il est partagé en deux blocs animé par la peur du nucléaire qui s'accentue.

On assiste en effet, à un approfondissement de la menace nucléaire par une course aux armements de plus en plus menaçante entre les Etats-Unis et l'URSS. Cette course aboutit même au milieu des années 1970 à un « équilibre de la terreur ». La course aux armements nucléaires a malgré tout protégé le monde d'une guerre conventionnelle qui aurait pu être meurtrière.





Section 1 : Le dégel et la coexistence pacifique n'épargnent pas le monde des dernières crises de la Guerre Froide

Section 2 : Une nouvelle orientation dans les relations Est - Ouest à partir de 1963 : la détente passe à l'ordre du jour

Extraits

[...] Les fractures au sein du bloc soviétique Elles ont apparues à propos des relations sino-soviétiques à la suite de la rupture entre la Chine et l'URSS. L'état des relations entre la Chine et l'URSS depuis 1949 : Les deux pays entretiennent des rapports étroits en matière militaire (les chinois ont aidé l'URSS en Corée), en matière économique par le biais d'une aide technique apporté à la Chine par l'URSS pour que la Chine puisse développer son économie. D'ailleurs, de 1953 à 1958, la Chine adopte un développement économique soviétique en mettant en œuvre le premier plan quinquennal fondé sur plusieurs principes parmi lesquels un trouve le principe des collectivisations et un programme important développant l'industrie lourde au détriment du secteur agricole ou du secteur du textile. [...]

[...] Pour assurer la prospérité du pays, Khrouchtchev entreprend deux réalisations majeures : Le développement accéléré de l'agriculture. La construction d'habitations. Les grandes réformes qu'il lance tombent souvent à l'eau par manque d'organisation. Par exemple, après sa visite aux États-Unis, impressionné par les champs de maïs américains, il exhorte les soviétiques à cultiver cette plante. Mais cette céréale ne peut s'adapter que sur une toute petite partie du territoire, et cette grande campagne agricole est un échec cuisant. Elle lui vaudra le surnom de Monsieur Maïs (Koukourousnik). [...]

[...] Le gouvernement du Sud a donc de plus en plus de difficultés à lutter contre l'expansion de ce mouvement et le président américain Johnson se trouve donc dans la nécessité d'intervenir et il lance de 1964 à 1968, une guerre au Vietnam en faisant usage de moyens gigantesques (aviation navale, armes modernes, aviation aérienne). Le conflit s'arrête toutefois en 1975. Malgré les moyens mis en œuvre, les Etats-Unis se trouvent dans un véritable bourbier à partir de 1968. Ils n'obtiennent aucun résultat satisfaisant sur le terrain, ce qui fait qu'aux Etats-Unis, l'opinion publique vit une véritable crise de conscience et que l'année 1968 est une année très douloureuse à la fois au Vietnam Sud mais aussi aux Etats-Unis. [...]

[...] Suite à son éviction, Khrouchtchev passa le reste de sa vie comme un retraité, menant une existence silencieuse à Moscou. Il resta membre du Comité central jusqu'en 1966. Pendant le reste de sa vie, il fut surveillé de près par le KGB, mais réussit à rédiger ses mémoires et à les faire passer clandestinement à l'Ouest. Il mourut chez lui à Moscou le 11 septembre 1971 et fut enterré au prestigieux cimetière de Novodevitchi de Moscou, après qu'on lui eut refusé des funérailles officielles et un enterrement près du mur du Kremlin. B. [...]

[...] En 1963, les deux grands se mettent d'accord sur le principe de s'interdire de faire des opérations nucléaires dans l'atmosphère. Mais, les français et les chinois ne sont pas d'accord. Le principe de non dissémination : dès 1958, les américains et les soviétiques s'interdisent la vente de technologies qui permettait de posséder l'arme nucléaire. L'objectif de ce principe est d'empêcher que les pays du Tiers Monde accèdent à l'arme nucléaire. Mais, dès le début des années 1960, l'Irak y travaille. [...]