Vème République, V République, constitution, Mélenchon, Montebourg, 1958, la gauche, suffrage universel
La présidentielle sera le moment de renverser la table. Parce que la Constitution de la Ve République est ainsi faite que par un seul vote, on prend tous les pouvoirs ». C'est ainsi que Jean-Luc Mélenchon, fondateur et ex-président du Parti de Gauche et aujourd'hui député européen parle de sa candidature à la présidentielle de 2017.
[...] Evolution du regard porté sur la Vème République présidentielle sera le moment de renverser la table. Parce que la Constitution de la Ve République est ainsi faite que par un seul vote, on prend tous les pouvoirs C'est ainsi que Jean-Luc Mélenchon, fondateur et ex-président du Parti de Gauche et aujourd'hui député européen parle de sa candidature à la présidentielle de 2017. Malgré l'ancienneté de la Constitution de la Vème République, acceptée par referendum le 28 septembre 1958, le régime français actuel fait donc toujours l'objet de critiques. [...]
[...] Ainsi, les 82,60% de OUI au référendum n'arrête pas les critiques, émanant principalement des notables de la IVème République et de la gauche. Cependant ces critiques vont progressivement se rediriger sur l'équilibre constitutionnel mis en place en 1958. 2min50 max 3min Critiques institutionnelles : un exécutif trop fort En 1972, le programme commun de la gauche (Troisième partie, Chapitre II, 1.) à propos du PR : Dans le régime actuel, le chef de l'Etat détient, dans la conduite de la politique intérieure et extérieure, des pouvoirs exorbitants qu'il exerce sans contrôle Voilà la critique à caractère institutionnelle qui revient le plus souvent quant à la Vème République, l'idée qu'il y a un déséquilibre entre l'exécutif et le législatif, en faveur du premier. [...]
[...] On trouve bien dans la Vème République ces dispositions, à l'article 49. Cependant, deux éléments rendent les institutions de la Vème République plus hybride que parlementaires. D'une part le Président de la République n'est pas élu par le Parlement mais par un collège électoral restreint jusqu'en 1962, puis par suffrage universel. La tradition révolutionnaire donne à la seule nation la souveraineté ; il y a alors deux organes directement dépositaires de la souveraineté, le PR et l'AN. Il n'est pas étonnant que la révision de 1962 ait renforcé les critiques envers le caractère personnel du PR : c'est la tradition césarienne qui s'exprime là, qui préfère un appui direct sur le peuple pour le chef de l'Etat. [...]
[...] Le caractère arbitraire de la Vème République 1. Critiques politico-historiques : un régime de crise Les premières critiques formulés à l'égard de la Vème République ne sont pas d'ordre institutionnelles, mais tiennent plus au contexte particulier dans lequel est né le régime actuel. Au plus fort de la guerre d'Algérie, le Président René Cotty appelle le Général de Gaulle au pouvoir au premier juin. Deux jours après, la loi du 3 juin 1958 donne au Gouvernement la mission de rédiger une nouvelle constitution, et en donne les grands principes. [...]
[...] D'autre part, on observe une forte rationalisation dans le régime. La balance responsabilité/dissolution n'est pas équilibré en pratique : la motion de censure est très difficile à faire aboutir fois seulement en octobre 62, contre Pompidou (délai de 48h, abtentionniste vote contre . ) ; mais le Gouvernement dispose d'un article spécifique à la Vème République, art.49 al.3, qui permet de faire passer une loi dans majorité parlemenatire, à moins qu'une motion de censure ne soit lancée dans les 24h. [...]
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