Dans ce contexte, le discours de R. Lacoste a donc comme objectif de rassembler toutes les catégories sociales qui souffrent de la crise et veulent s'opposer à la montée du fascisme.
Dans un premier temps, il explique l'évolution de la pensée syndicale depuis 1918. Puis comment, de cette évolution, dans un contexte historique très mouvementé avec la montée du fascisme et la crise qui frappe essentiellement la classe ouvrière, va naître et s'organiser la notion de plan proposée par la CGT.
On peut se demander si les revendications de la CGT et les transformations de la société, à cette époque, ont entraîné de réels changements dans les rapports sociaux ?
I/ La nouvelle politique adoptée par la CGT depuis 1918 II/ Les années 30: l'union face à la montée de l'opposition et à la crise III/ La nécessité d'un Plan...
[...] En septembre il faut procéder à une dévaluation du franc. Blum avait espéré que la relance du pouvoir d'achat, la réduction du temps de travail à 40 heures pousserait les patrons à investir et à embaucher. Les mesures législatives prises par le gouvernement lors des accords Matignon paraissaient offrir le cadre nécessaire à la relance économique, mais Blum qui était décidé à exercer le pouvoir dans le cadre de la légalité, comptait surtout sur la mobilisation des patrons, des investisseurs, des épargnants et de l'ensemble des classes moyennes. [...]
[...] Autre fait nouveau, un conseiller était désormais élu par le personnel. Enfin, il termine sur l'importance de populariser le plan de travail. Le texte qui a débuté sur la volonté de s'unir à des catégories sociales telles les classes moyennes, finit par cette même idée l.110 alliance avec toutes les catégories sociales souffrant de la crise : tel est le socle idéologique sur lequel repose le plan de la Confédération Générale du Travail. En effet, à partir de septembre 1934, la CGT se lança dans une vaste campagne de propagande pour populariser dans toutes les couches de la société, l'idée du plan de travail. [...]
[...] En revanche, on peut voir dans la vague de nationalisation réalisée en France à la libération, le prolongement des mesures entreprises à cette époque. Bibliographie Dreyfus M., Histoire de la CGT, Cent ans de syndicalisme en France, Editions Complexe Mouriaux R., La CGT, Seuil Noiriel G., Les ouvriers dans la société française, XIX-XXe siècles, Seuil, 1986. [...]
[...] La nationalisation des grandes industries avait donc pour but de donner une impulsion à l'économie du pays. La nationalisation des chemins de fer, des grands moyens de transports, des mines, de la houille blanche et des banques étaient déjà prévus à cette époque. Ce programme prévoyait aussi la mise en place d'un système généralisé d'Assurances sociales ce à quoi il fait référence l à 21, en citant la phrase de M. Roosevelt qui dit : La reconstruction économique dépend de l'adaptation de valeurs sociales plus nobles que le simple gain d'argent En effet dès 1918, la CGT s'est déclarée pour que la société garantisse contre le chômage, la maladie, l'invalidité, la vieillesse de tous les membres de la classe productive c'est la mise en place de valeurs morales dans une société individualiste. [...]
[...] Voilà comme il le dit l.84 les éléments fondamentaux de l'économie dirigée selon la doctrine syndicale. Grâce à ces réformes, Léon Jouhaux espère réaliser la transformation de la société. Et même si en 1924, l'arrivée au pouvoir du bloc des gauches laisse entrevoir des espoirs, ils sont rapidement déçus. A l'exception de la création en janvier 1925, du conseil économique national auquel il fait référence l.51, qui est chargé d'étudier les problèmes concernant l'économie nationale et le vote de la loi sur les Assurances sociales, le 30 avril 1930, projet pour lequel la CGT n'aura pas cessé de se battre, la majeure partie de ce programme ne sera pas réalisé. [...]
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