Évolution de la question palestinienne, proclamation de l'Etat palestinien, indépendance d'Israël, guerres successives, guerre israélo-arabe, UNWRA, OLP, résistance palestinienne, Cisjordanie, Gaza
Le peuple israélien est une nation sans terre ni Etat. Depuis la création d'Israël en 1948, le territoire de la Palestine est au coeur des rivalités. Le problème réside dans le fait que le peuple palestinien recherche une reconnaissance de son existence et de son droit à se rassembler sous un Etat. Elle cherche pour cela à créer une organisation concrète, pour représenter des territoires qu'il considère comme lui appartenant. Pour Israël et les Etats arabes voisins, la Palestine pose un problème pour la stabilité de la région, où des guerres successives impliquent tous ces acteurs dont les rôles et positions diffèrent d'un épisode à l'autre.
Nous chercherons dans ce document à présenter de manière synthétique les enjeux, la situation et l'évolution de la question palestinienne depuis l'indépendance d'Israël à la proclamation de l'Etat palestinien.
[...] Nous chercherons dans ce document à présenter de manière synthétique les enjeux, la situation et l'évolution de la question palestinienne depuis l'indépendance d'Israël à la proclamation de l'Etat palestinien. I - Un peuple en exil État des lieux sur les réfugiés en 1967 Dès 1948, après la Naqba intervient le mythe du retour. On comptabilise 700 à réfugiés après la guerre israélo-arabe. Ces derniers quittent la Palestine mandataire, occupée sur 80% de son territoire par Israël. Leur fuite concerne divers pays de la région. [...]
[...] La question de l'eau est par ailleurs inquiétante d'autant qu'Israël développe un mode de consommation à l'occidental. Les ressources en eau sont inégalement partagées : fin sont gardées par Israël tandis que 8 à 12% reviennent aux Arabes des territoires occupés. La résistance prend la forme d'une guérilla, ce qui entraine une répression israélienne avec des arrestations, des menaces et des sanctions. Ceci s'intensifie à partir de 1981. La situation économique, sociale et politique devient explosive. Il se produit des manifestations puis des répressions violentes, à un moment où on remarque la montée de l'islamisme, notamment des frères musulmans. [...]
[...] L'eau est en effet une question politique et humanitaire majeure dans la région. On considère qu'après 1967, Israël augmente son potentiel en eau de millions de mètres cubes à un moment où le pays s'occidentalise. Dès 1970, Israël monopolise la redistribution d'eau dans les territoires occupés. Ceci accentue le problème des négociations avec les Palestiniens. Pour faire face à la situation, l'UNWRA est créée en 1949 par les Nations Unis avec l'appui des Etats-Unis. Le but de cette organisation est d'apporter une aide humanitaire à ces réfugiés ainsi qu'une structure d'éducation, de travail et de santé. [...]
[...] On demande le retour des Palestiniens dans les territoires occupés. En janvier 1988 et en été, ces deux résolutions veulent redonner un poids à l'ONU dans ce conflit. Elle a également des conséquences politiques : l'intifada accélère la proclamation de l'Etat palestinien par l'OLP. En juillet 1988, Hussein de Jordanie annonce son désengagement total avec la Palestine. Il rompt les lien économiques et renonce à son projet d'annexer la Palestine. Il rompt également avec la volonté d'Israël de laisser l'affaire à la Jordanie. [...]
[...] L'OLP en profite pour proclamer l'Etat palestinien. Elle se réunit à Alger en novembre 1988 et prend pour base le plan de 1947 avec le partage de l'Etat mandataire, ce qui de facto reconnait Israël comme existant. La ligue arabe reconnait l'Etat de Palestine, mais il n'est pas reconnu par l'Occident et l'ONU. Pour les Américains, la Palestine doit reconnaître clairement Israël et cesser le terrorisme. Le 7 décembre 1988, à Genève, Arafat accepte l'existence de l'Etat d'Israël ainsi que les résolutions 242 et 338. [...]
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