dissertation, évolution politique, Proche-Orient, Egypte, Syrie, Irak, Liban, Iran, Nasser, panarabisme, Saadate, Moubarak, Hafez el Assad, Irak baasiste, monarchies pétrolières, Arabie Saoudite
A la fin du XXe siècle, quel pays peut être qualifié de nouveau centre du monde arabe ? Nous ferons dans ce document le bilan des personnalités ayant marquées la deuxième moitié du XXe siècle.
A la chute du mur de Berlin, on passe d'une menace de l'Est au Sud (nommé le péril vert), qui est perçue par les Occidentaux. Un nouveau jeu d'influence s'installe avec les Américains. On constate également une perte de marge de manoeuvre des Etats arabes.
Des questions restent irrésolues comme le cas de la Palestine.
Nous dresserons un bilan de la situation et de l'évolution politique des Etats du Proche-Orient, Egypte, Syrie, Irak, Liban, Iran et monarchies pétrolières, depuis que celles-ci ont pris leur indépendance dans les années 50, jusque dans les années 90.
[...] On note encore le caractère policier de ces régimes, où l'écart avec la jeunesse se creuse car celle-ci s'instruit. Elle est la conséquence de l'alphabétisation et à la fin des années 90, on constate la montée d'une jeunesse éduquée et de chaines de média arabes la diffusion d'internet et de Facebook. La révolution technologique touche aussi la région. Si c'est vrai pour l'Egypte et la Syrie, ça l'est moins pour l''Irak. La question de l'ouverture démocratique se pose pour ces régimes, tout comme le péril islamiste. [...]
[...] La libéralisation n'est pas suivie d'une démocratisation. Durant cette période, l'opposition sociale et religieuse est forte, avec un regain d'influence des Frères musulmans dans les années 60 (grand procès de 1966). Saadate est assassiné en 1981 par un islamiste, et laisse un héritage qui se sent dès la succession. La fin de l'illusion démocratique : Moubarak En 1981 succède à Saadate Hosni Moubarak. Il existe une certaine continuité entre les deux dans la mesure où le régime se veut révolutionnaire (Moubarak faisait partie des officiers libres). [...]
[...] Les émirats n'ont quasiment pas de poids politique, ils n'ont pas de force armée mais représentent des alliés importants grâce à leur richesse. Abou Dhabi est l'émirat qui possède les plus grandes réserves pétrolières et en fait bénéficier les autres membres de la fédération. Les pays du golfe jouent par ailleurs un rôle modérateur dans l'OPEP, qui dans les années 1970 avaient en son sein des pays radicaux comme l'Algérie, la Libye et le Vénézuela. Ils cherchent à éviter des possibles crises avec l'Occident. [...]
[...] Le régime des colonels prend fin dans les années 50, où le parti Baas s'affirme à partir de 1954. Il est créé par Michel Aflaq, avec pour mission de défendre la nation arabe. Il est l'acteur principal du rapprochement avec l'Egypte et la fondation de la République Arabe Unie en 1958. Celle-ci connait cependant un déclin immédiat et éclate en Après cela il prend le pouvoir en 1963 avec une convergence de deux acteurs, l'armée et le Baas. Le poste le plus stratégique en Syrie devient celui de commandant en chef de l'armée. [...]
[...] Mais ici, le régime est tenu par les Alaouites alors qu'en Egypte il n'existe pas de problèmes communautaires. III Deux géants dans la région : l'Irak et l'Iran L'Irak baasiste L'Irak est un Etat pétrolier dont le partage et la redistribution de la rente cause problème, tout comme sa déstabilisation politique avec les guerres successives auxquelles elle est mêlée. Au niveau politique, l'Irak est plus proche des Etats pétroliers révolutionnaires comme l'Algérie et la Lybie, et des Etats non-pétroliers comme la Syrie et l'Egypte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture