Politique étrangère, post communiste, Eltsine, URSS, Russie, atlantistes, eurasistes, douma, diplomatie russe, CEI, ONU, CSCE, néosoviétique
Suite au démembrement de l'Union soviétique, la Russie hérite du siège de l'URSS aux Nations Unies. Elle s'engage alors à remplir les obligations prises lors des traités signés par l'URSS. Ceci constitue un bouleversement dans la diplomatie russe puisque c'est la disparition de l'idéologie communiste dans sa politique étrangère, et sa cohérence disparaît avec elle. Il n'y a plus de centralisation dans l'élaboration de cette diplomatie.
[...] Rien n'est donc figé : la politique russe varie selon les événements et ses intérêts. III Eltsine un temps tourné vers l'Occident (94-95) Un rapprochement avec l'Europe . A partir de 1994, on entre dans une phase nouvelle. Après la dissolution de la douma, la question du pouvoir tant bien que mal résolue, la Russie se tourne davantage vers la politique étrangère puisqu'à l'intérieur, elle connaît un début d'une stabilisation. La lutte pour le pouvoir n'absorbe plus toute l'énergie du Kremlin, qui commence donc à s'intéresser à ses relations avec l'Union Européenne. [...]
[...] Le nouveau ministre des affaires étrangères, Andreï Kozyrev, est très mal accepté, c'est un provincial patronné par les favoris d'Eltsine. Kozyrev devient la bête noire de la douma, il ne dispose d'aucun appui dans aucune des administrations de l'État, ce qui ne facilite pas son travail. Il n'est pas de taille à coordonner la politique étrangère. Enfin, la politique étrangère sous Eltsine, encore plus que sous Gorbatchev, est l'otage de la politique intérieure : il y a différents clans au Kremlin, et la Russie dépend des crédits de l'étranger. [...]
[...] Un débat entre ces théoriciens s'engage. Pour les partisans de la doctrine eurasiste, la Russie devrait tourner le dos au modèle occidental, et créer autour d'elle un bloc continental entre l'Allemagne, l'Iran et la Chine. Ce bloc serait alors capable de défier les puissances thalassocratiques, notamment celle des États-Unis. Cette idée est par ailleurs toujours puissante aujourd'hui dans l'esprit de Poutine, alors qu'elle restait une idée marginale dans les années 92-93. Elle était présente dans la pensée du cercle ultra patriote et communiste. [...]
[...] En septembre 1999 commence la guerre de Tchétchénie : les relations avec les occidentaux sont alors au plus bas. Lors du sommet de l'OSCE à Istanbul, Eltsine s'en prend violemment eux Etats-Unis et à Clinton. Conclusion La politique extérieure d'Eltsine durant son mandat a été très complexe. Elle s'est heurtée à différentes influences et différentes tendances aux conceptions marquées et opposées. Le rapprochement avec l'Europe est recherché, au nom d'une civilisation commune, mais il est surtout pensé comme une manière de balancer le pouvoir des ÉtatsUnis. [...]
[...] Il propose donc un partenariat pour la paix proposé à ces pays et à la Russie, afin de les rapprocher de l'OTAN. La Russie accepte. Troisième point de discorde, la guerre de Yougoslavie où la situation se dégrade. L'OTAN entre en action à la demande des européens à partir de 94-95, des bombardements sont décidés contre les Serbes de Bosnie. Ceci est mal vu en Russie où pour des raisons historiques, on soutient les Serbes. La question yougoslave devient ainsi un contentieux dramatique entre la Russie et l'Occident. Une tournure néosoviétique Un tournant s'opère en 1994 dans la politique étrangère russe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture