L'évolution des mémoires de la Seconde Guerre mondiale

Résumé du document

Composition d'Histoire ayant pour sujet : "Comment expliquer la constitution de différentes mémoires de la Seconde Guerre mondiale ?".

Extraits

[...] Tout d'abord on assiste à un travail de la mémoire juive, grâce au travail de Serge Klarsfeld. En effet, celui-ci est un historien, un avocat et un grand militant. Il milite énormément contre l'impunité que bénéficie d'importants criminels nazis. Il a écrit Vichy-Auschwitz (1983-1985), où il montre que Vichy n'a jamais reçu l'ordre de l'occupant en ce qui concerne le statue des juifs. Il est connu pour avoir crée une association celle des Fils et Filles de Déportés Juifs de France (FFDJF). Cette association implique de nombreux ouvrages de procès. [...]

[...] Enfin cette association soutient Israël. Ainsi les responsabilités françaises sont mises à nus. En 1944, Darquier de Pellepoix, ami de Pétain, commissaire aux questions juives, fut chargé de recenser tous les juifs de France, de les ficher Il nie la solution finale et la shoah. Il y a un film qui va être réalisé suite aux propos de Darquier de Pellepoix, de Claude Langemann Shoah. C'est un film qui pour la première fois fait appel à des témoignages. [B. Les différents procès, les actions judiciaires] Suite à ses multiples rebondissements des procès vont voir le jour, dont un des plus important celui de Klaus Barbie. [...]

[...] Sept otages juifs sont morts prés de Lyon à cause de lui. Il fut été gracié par Pompidou mais fut condamné en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité. Puis il y a eu le procès Bousquet. Ami de Mitterrand, se fut un haut fonctionnaire de l'état, secrétaire général sous Vichy de la Police, il va livrer les juifs étranger à l'occupant et va déporter les juifs issu de la rafle du Vel'd'hiv', où les juifs étrangers étaient regroupés. C'est en 1991, qui va être condamné pour crime contre l'humanité, mais il ne va pas être inculpé, c'est François Mitterrand qui va le sauver. [...]

[...] La mémoire communiste fonde un mythe, celle des fusillées (résistants). En fait il s'avère qu'il y en avait pas plus de qui sont morts et de tout bord politique. Pour de Gaulle c'est la résistance extérieure (pour lui, la résistance intérieure n'a pas existé). Il va exalter, va mettre au Panthéon, Jean Moulin (sa plaque puisque sont corps n'a jamais été retrouvé) en 1964, pour souligner l'importance de la résistance gaullienne. Dans la mémoire collective, il y a de Gaulle et Jean Moulin. Mais d'autres mémoires apparaissent. [...]

[...] Officiellement Pétain dit qu'il a joué un jeu pour ne pas enfoncer la France. Mais beaucoup de collaborateurs disent qu'il y avait une alliance secrète entre Pétain et De Gaulle, pour sauver la France, ils appellent cela le bouclier (Pétain) et le glaive (de Gaulle), mais c'est faux. Mais l'histoire va leur donner raison à ces collaborateurs, on va les écouter plus que les autres. De Gaulle va proposer des lois d'amnisties. Entre 1951 et 1953, deux lois d'amnisties sont mis en place : aucunes charges sont émises envers eux. [...]