D'après une vidéo présentée par le musée de l'immigration française, celle-ci « fait partie de notre histoire. Pour mieux continuer la vie ensemble demain, au sein d'une société qui demeure ouverte sur le monde, les habitants de la France doivent connaitre […] ce long passé d'immigration. » Il apparait donc que l'immigration est un phénomène dont le commencement remonte à plusieurs siècles déjà. Le début du XXe siècle, marqué par une augmentation de la croissance économique, lui donne une nouvelle ampleur, si bien qu'elle ne cessera d'évoluer dès cette époque. Dresser un constat de cette progression, c'est pouvoir comprendre les difficultés et les bénéfices de l'immigration, et ainsi apporter une vision plus précise au problème actuel de nos politiques migratoires.
[...] L'état prend alors le monopole de l'immigration, en créant l'ONI (Office nationale d'immigration), qui lui permet la gestion des flux migratoires. Pour les faciliter, l'état signe plusieurs ordonnances en 1945, dont celle du 2 novembre concernant l'entrée et la sortie des immigrants du territoire, et celle du 18 octobre, qui libéralise l'accès à la nationalité. Nous pouvons donc voir une réelle volonté de l'état de favoriser l'immigration. L'état signe des accords avec des pays fournisseurs de main d'œuvre comme l'Espagne, L'Italie, la Turquie, la Tunisie, le Maroc et la Yougoslavie. [...]
[...] Nous nous demanderons alors, dans quelles mesures l'immigration dans la société française a-t-elle évolué du début du XXème siècle jusqu'à nos jours. Nous allons donc tout d'abord étudier l'immigration à travers la société de la première moitié du XXème siècle, plongée dans la croissance cyclique, puis nous étudierons ensuite l'immigration dans la seconde moitié du XXème siècle, à travers l'explosion de la croissance économique et la récession des années 70's. D'après notre découpage chronologique, nous allons tout d'abord étudier le phénomène d'immigration en France dans la 1ère moitié du 20ème siècle. [...]
[...] Au total, c'est près de immigrés que la France accueille dans le civil. Au front, il faut renflouer les régiments et agrandir les effectifs. On fait appel à des troupes étrangères et coloniales du monde entier appelé indigènes notamment de l'Afrique noire (Sénégal). Au lendemain de la guerre, malgré une sortie victorieuse, l'Europe et plus particulièrement la France, prends conscience de l'ampleur des dégâts psychologiques et surtout matériels catastrophiques. La France doit se reconstruire, et face à la crise démographique, n'a d'autre choix que de compter encore sur la venue des étrangers. [...]
[...] L'immigration est alors de plus en plus soutenue, pour des raisons diverses. Dans le civil, le départ des hommes sur le front laisse des usines désertées. Reconverties au service de la guerre (comme par exemple les usines Renault, qui construisent des chars d'assaut durant cette période), il faut impérativement trouver de la main d'œuvre. Malgré la grande participation des femmes dans l'industrie et l'agriculture, l'état mobilise un très grand nombre d'immigrants notamment des Marocains, des Malgaches et des Indochinois pour avoir un personnel suffisant, en vain. [...]
[...] Des associations se créent comme le FASTI (Fédération des associations de soutien aux travailleurs immigrés) né en 1966 et le GISTI (en 1972), et vote de la loi contre le racisme cette même année, tandis que les ouvriers se mobilisent à travers d'autres actions (manifestations pacifiques, grève de la faim Les 30 glorieuses, dont la croissance économique est florissante, et donc une période exceptionnelle pour l'immigration de l'époque, toujours plus croissante et accueillie par un climat favorable. Le choc pétrolier de 1973, plonge l'économique jusque-là florissante dans la récession. Cette nouvelle conjoncture change totalement la donne face à l'immigration. C'est donc cette dernière grande étape évolutive de l'immigration que nous allons en dernier lieu analysé. L'effondrement économique français bouleverse consommation et production à travers la société, la précarité augmente fortement, tout comme le chômage de en 1980. [...]
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