Évolution économique de la France, après-guerre, 1945, trente glorieuses, crise de 1973, France
La plupart des êtres humains fonctionnent comme des historiens : ils ne reconnaissent la nature de leurs expériences qu'après coup. Au début des années 1950, surtout dans les pays « développés » toujours plus prospères, beaucoup prirent conscience que les temps s'étaient ostensiblement améliorés, surtout quand leurs souvenirs remontaient au marasme de « la Grande Guerre ». Mais ce n'est qu'une fois le grand boom terminé, dans le trouble des années 1970, en attendant le traumatisme de la décennie 1980, que des observateurs commencèrent à se rendre compte que le monde capitaliste développé avait parcouru une phase tout à fait exceptionnelle, voire unique, de son histoire. Ils s'employèrent à lui trouver un nom : les « trente glorieuses » des Français, ou « l'âge d'or » d'un quart de siècle des Anglo-Américains. Les historiens qui n'avaient pas oublié comment avait fini le grand boom, aurait pu se demander si le système ne courait pas à sa perte, mais personne n'aurait pu prévoir la chute de 1974 ni, peut-être, ne l'ait prise avec le sérieux qu'elle aurait mérité, car même si le PNB des pays industriels avancés a bel et bien baissé fortement, il n'y avait aucun signe de catastrophe. Ce fut la fin d'une ère. 1973 inaugura de nouveau un âge de crise.
[...] En les terres labourables occupent 23 millions d'hectares ; en 1960 seulement 18 millions. Dans le même temps les grandes production ont augmenté : blé, vigne, maïs, orge, pomme de terre C'est exploitations sont même sujettes à des surproductions relatives, accrues par la marché commun. Mais paradoxalement, une agriculture florissante, ayant passé à la vitesse supérieure, n'en tient pas moins un place modeste dans l'ensemble comptabilisable de l'économie. La prolifération des services La comptabilité nationale, depuis 1949, distingue 14 branches de services allant des transports jusqu'au commerce en passant par les banques. [...]
[...] Ainsi en 1963, la Normandie, le Nord-Pas-De-Calais deviennent des régions sinistrées. -Une stagflation résultant d'une inflation et de la montée du chômage -Un ralentissement de la croissance du PIB car on observe un recul de l'investissement productif car les coûts de productions sont plus élevés (en raison de l'augmentation du prix du pétrole) -Une inflation de 12% entre 1972 et 1982, alors qu'elle n'était que de entre 1967 et 1973, liée en partie à la répercussion de la hausse des coûts énergétiques et de matières premières. [...]
[...] La nouvelle majorité au pouvoir hérite néanmoins d'une situation économique particulièrement difficile. Au total, la sortie de crise nécessite un réexamen sérieux de l'insertion internationale de l'économie française ; réexamen qui serait d'ailleurs aux antipodes du protectionnisme et de la fermeture aux échanges, mais qui viserait à donner à l'économie française le seul fondement solide à terme, et le seul acceptable humainement : en faire une économie dont l'objet soit de satisfaire les besoins de la population, et de développer sa capacité productive et créatrice. [...]
[...] Le mot concentration est à prendre au sens large. Une concentration n'est pas forcement une fusion volontaire ; il peut y avoir absorption, prises de participations, création de filiales. Il peut s'agir de réunir les capacités de production ou de compléter la mise en œuvre d'un produit par intégration Le relatif retard de la concentration en France jusque vers 1939 par rapport à d'autre pays capitalistes à été imputé aux grandes entreprises qui maintinrent pendant longtemps un secteur parallèle de petites entreprises afin d'augmenter leurs marges bénéficiaires. [...]
[...] On assiste donc à une transformation de la société Française qui se caractérise par -une tertiairisation plus nette de l'économie qui se traduit par des délocalisations, qui permettent des coûts de production moins élevés. -une robotisation massive des industries, pour accentuer la productivité, qui entraîne une libération de la main-d'œuvre et la disparition du monde ouvrier. -Une forte montée du chômage : il y a en chômeurs alors qu'il n'y en avait que 300000 en 1970, les emplois précaires se développent : intérim, mi-temps et on constate l'apparition du travail temporaire. L'augmentation du nombre des personnes à la recherche d'un emploi a modifié l'emploi lui-même. [...]
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