évolution de l'Arabie Saoudite, histoire, royaume saoudien, Adb el Aziz Ibn Seoud, Ikhwan, ARANCO, roi Fad
L'Arabie Saoudite est une zone désertique, un territoire peu habité. Seuls les Ottomans s'y sont infiltrés mais n'ont pas réussi à la contrôler. Les Britanniques n'y ont jamais réussi. On comprend l'intérêt des puissances étrangères envers ce pays : c'est une région essentielle au Moyen-Orient, aux nombreuses ressources. C'est également pour le monde musulman un pays important puisqu'il accueille les hauts lieux de l'Islam dont il est le lieu de naissance. A l'époque contemporaine, il devient en quelques années un royaume puissant et essentiel en terme de politique régionale.
Nous chercherons dans ce document à faire une synthèse de l'évolution de l'histoire de l'Arabie Saoudite, de sa fondation aux années 90.
[...] Nous chercherons dans ce document à faire une synthèse de l'évolution de l'histoire de l'Arabie Saoudite, de sa fondation aux années 90. I La fondation du royaume saoudien Le glaive et la foi Le premier royaume saoudien nait d'une alliance entre un chef de tribu et un chef religieux : Mohammed Ben Seoud et Abd el Wahab, qui prône le retour à un islam puritain. Cette alliance a lieu en 1744. La fondation du premier royaume saoudien se limite à quelques territoires, et finit par disparaitre en 1818. [...]
[...] Faysal promet de moderniser la vie politique avec une sorte de constitution. Il n'y parvient pas et est victime d'un attentat par son neveu en mars 75. C'est une période où la modernisation est très lente, due à un profond conservatisme et une fragilité de la famille royale. Succède alors un autre frère, Khaled, qui règne de 75 à 82. Son seul mérite est d'avoir voulu recréer le consensus familial en donnant des postes à toute la famille. En 1982 le roi Fad arrive au pouvoir. [...]
[...] Conclusion L'Arabie Saoudite n'est pas allée au bout de ses promesses. Ce royaume donnait espoir à cause de ses possibilités économiques très grandes, il aurait donc pu jouer un rôle politique majeur. Ça n'a pas été le cas. La nouvelle classe moyenne n'est pas valorisée. La position adoptée lors des révolutions arabes récentes est une attitude pragmatique et un repli défensif. C'est un Etat fermé mais néanmoins soumis aux tensions de la région. Ainsi son engagement est toujours resté mitigé, n'a jamais été direct et n'a pas pris de mesures qui menaceraient son alliance avec les Américains. [...]
[...] L'Arabie n'échappe pas aux tensions, où des attaques ont lieu contre les membres du conseil. Des mouvements de violence ont lieu contre des Iraniens en pèlerinage à la Mecque, ce qui provoque une rupture diplomatique entre l'Iran et l'Arabie. Elle accueille donc positivement la fin de la guerre en 88, mais est très vite confrontée à une nouvelle crise : l'invasion du Koweit par l'Irak, qui est la seconde guerre du Golfe. Elle est gênante pour l'Arabie car elle devient le pivot d'une grande coalition contre l'Irak menée par les Etats-Unis. [...]
[...] Les Arabes entrent dans la phase saoudienne de leur histoire. L'Arabie tente de peser en participant aux fonds de l'OPEP ou au fond de solidarité envers la Palestine, tente de devenir médiatrice entre les pays arabes, comme par exemple lors du conflit Syrie - Irak. Elle veut aussi le jouer avec la Palestine. En 1949, Riyad accepte les accords de Rome mais ne participe pas aux négociations. En 67, elle ne s'engage pas bien qu'elle se range du côté arabe, et trouve un avantage dans la défaite égyptienne dans la révolte du Yémen. [...]
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