Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'agriculture française ne peut subvenir à sa population : les tickets de rationnement ne disparaissent qu'au début de l'année 1949. Le but principal de l'Etat est donc de réaliser une production pour nourrir les Français. Mais beaucoup d'agriculteurs ne sont toujours pas propriétaires de leurs terres : on assiste encore à des types d'exploitation comme le fermage ou le métayage.
En 50 ans, l'agriculture française a réussi à se moderniser, se développer, répondre à différents besoins qui lui ont été demandés. A partir du début des années 60, l'exploitation agricole est vue comme une entreprise dont l'objectif principal est la maximisation du profit. Au cours des années 70 l'exploitation est vue sous l'angle complexe de décisions. Il s'agit d'analyser les pratiques des agriculteurs et de comprendre le fonctionnement des exploitations agricoles considérées comme un système : la recherche du profit maximum n'est plus la seule finalité de l'exploitant. Dans les années 1980, l'exploitation agricole est analysée sous l'angle de ses différents sous-systèmes qui amènent une certaine réorganisation de l'agriculture.
Quels sont les phénomènes qui ont modifié l'agriculture française à partir de la Seconde Guerre mondiale ? Quelles étaient les exigences auxquelles l'agriculture française était confrontée ? Y a-t-elle répondu ?
[...] Développement du secteur paragricole Qu'il soit privé ou public, le secteur paragricole se développe pour trois raisons : les agriculteurs ont recours au capital, on a une nécessité de présenter une production agricole de plus en plus abondante, et enfin le consommateur a des revenus et un mode de vie qui évoluent ce qui oblige une transformation des produits agricoles. L'agriculture était présente dans un point de l'économie française, mais elle commence à toucher sa totalité. Cette insertion dans l'économie s'est réalisée par le biais de pressions en amont et aval sur l'agriculteur. Cette intégration de l'exploitant agricole par les firmes industrielles laisse l'exploitant lié par un contrat : il est juridiquement autonome, mais économiquement dominé. [...]
[...] Évolution des structures et de l'exploitation La taille moyenne des exploitations progresse d'année en année : elle passe de 14 hectares au milieu du siècle à 25,5 ha en 1983 et 42 en 2000. Ces données sont principalement dues à la forte diminution du nombre d'exploitants agricoles : 2,3 millions au début des années 1950 à un peu plus d'un million en 1983 et 600 milles en l'an 2000. L'exode rural et le développement de la mécanisation réduisent les besoins en main d'œuvre : on assiste aux départs des salariés agricoles et d'une partie des actifs familiaux. [...]
[...] L'augmentation des aides directes tout comme la diminution de stock permet une baisse des prix. Mais la PAC coûte de plus en plus cher et l'Union Européenne doit travailler sur le projet d'une nouvelle PAC. La Nouvelle PAC des accords de Berlin en 1999 Les objectifs de ces accords pour le nouveau siècle sont de garantir une agriculture européenne avec certaines contraintes : respecter l'environnement, répartir la PAC sur tout le territoire, maintenir la vitalité sur le monde rural, répondre aux exigences en matière de qualité et de sécurité, assurer le bien-être des animaux. [...]
[...] C'est de cette façon qu'il se lance dans de nouvelles idées par exemple le développement de ferme étape ou de ferme tourisme. Il y a donc une demande sociale : avoir une agriculture multifonctionnelle répondant à certaines exigences tout en préservant l'harmonie entre la production agricole et l'environnement. [...]
[...] L'ajout d'un système d'écluse autorise des prélèvements de taxes sur des produits non européens pour augmenter leurs prix. La construction de FEOGA (Fonds Européen Orientation Garantie Agricole) permettant de financer le stockage des excédentaires et la construction d'infrastructures, de favoriser l'exportation vers les pays tiers, mais aussi d'aider les jeunes agriculteurs à s'installer (formation, aide compensatrice). Les réglementations des cumuls et des réunions d'exploitation : évitent la concentration excessive des terres par arrêté préfectoral (le démembrement des exploitations économiquement variables) permettent l'agrandissement et ou ou l'installation d'agriculteur moins pourvu. [...]
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