La confrontation américano-soviétique ou guerre froide est un affrontement multiforme, idéologique, diplomatique, économique, culturel, militaire qui connaît quatre phases principales de 1947 à 1989.
La première étape, de 1947 à 1962, correspond à la phase la plus aiguë du conflit ou guerre froide stricto sensu. Les deux grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale et nouveaux protagonistes développent des messianismes concurrents, des modèles politico-économiques rivaux qui prétendent à l'universalité. Comme les Etats-Unis possèdent seuls la bombe atomique au lendemain du second conflit mondial, l'URSS se dote d'un glacis protecteur en vassalisant l'Europe Orientale.
Cela inquiète les Etats-Unis qui amorcent un contre-feu avec le plan Marshall d'aide au relèvement économique de l'Europe. Comme ce plan ne peut toucher que la partie ouest du continent, celui-ci se trouve désormais coupé en deux par le rideau de fer et le théâtre de fortes tensions (blocus de Berlin de juin 1948 à mais 1949).
[...] Tandis que Kennedy et Johnson rêvent d'une grande politique sociale, Khrouchtchev entend améliorer les conditions de vie des Soviétiques. Cela implique d'accroitre les dépenses à caractère civil et de freiner la course aux armements. D'où les accords de non-prolifération nucléaire et de limitation de nombre de missiles stratégiques conclus en 1968 et 1972. La détente se traduit par la non-intervention dans la sphère d'influence reconnue à l'autre et le cantonnement des conflits à la périphérie des blocs. Cela n'empêche pas la guerre du Viêtnam de perdurer. [...]
[...] Comment évolue la confrontation américano-soviétique de 1947 à 1989 ? La confrontation américano-soviétique ou guerre froide est un affrontement multiforme, idéologique, diplomatique, économique, culturel, militaire qui connaît quatre phases principales de 1947 à 1989. La première étape, de 1947 à 1962, correspond à la phase la plus aiguë du conflit ou guerre froide stricto sensu. Les deux grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale et nouveaux protagonistes développent des messianismes concurrents, des modèles politico-économiques rivaux qui prétendent à l'universalité. D'où leur affrontement rapide sous-tendu par des arsenaux conséquents. [...]
[...] Gorbatchev compte aussi rendre à son peuple les libertés d'expression et d'initiative afin de responsabiliser les acteurs et doper la productivité. La forteresse communiste ne résiste pas à ce vent de liberté qui emporte d'abord les démocraties populaires (1989) avant que n'implose l'URSS elle-même (1991). Alors, le bloc communiste est mort avec lui ses alliances militaires (Pacte de Varsovie). Il n'y a donc plus de confrontation est-ouest. Les Etats-Unis se retrouvent seuls maîtres du monde. Sauront-ils user de cette hégémonie à bon escient ? [...]
[...] Elle se marque aussi par l'intensification du Vietnam de perdurer. Elle se marque par l'intensification des échanges commerciaux est-ouest et le développement de la concentration diplomatique : visites réciproques des chefs d'Etat, création du Téléphone Rouge entre le Kremlin et la maison Blanche. Les années 1975-1985 voient une remise en cause de la coexistence pacifique des deux blocs et l'instauration de la guerre fraiche. L'éclatement de celle-ci répond à des causes diverses : retrait des Etats-Unis de la scène internationale ce dont l'URSS profite pour avancer ses pions dan le tiers monde ( Nicaragua, Éthiopie, Angola, Mozambique), entrainant la riposte américaine à parti des années 1980 quand l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée Rouge menace l'approvisionnement pétrolier de l'Occident ; plus généralement, la crise économique qui frappe le monde entier pousse les gouvernements à rechercher dans la tension extérieure un dérivatif au mécontentement social de leurs concitoyens. [...]
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