guerre froide, conflit idéologique, superpuissances, capitalisme, Stalinisme
La guerre froide, conflit entre les Etats-Unis et l'URSS, ne dégénéra jamais en conflit direct armé, mais se solda par la création d'un monde bipolaire. Bien que les idéologies divergentes des deux Grands soient, en partie, à l'origine de la guerre froide, le conflit idéologique est peu à peu passé en arrière-plan.
[...] L'URSS et les Etats-Unis savaient que, à la fin du conflit, la superpuissance gagnante aurait une puissance mondiale incomparable. La guerre froide était donc aussi une question de puissance, qui se traduisit par une lutte acharné pour ne pas se laisser distancer par l'autre. C'est la « course aux armements », et surtout aux armes nucléaires, ainsi qu'une course technologique, avec par exemple la conquête de l'espace. Cette lutte coûta des milliards de dollars aux deux Grands, et qui aboutit à un « équilibre de la terreur ». [...]
[...] L'URSS va aussi tout faire pour instaurer son idéologie dans le monde, avec par exemple l'instauration du pont aérien entre Cuba et l'Angola en 1975 pour y envoyer des soldats, afin de soutenir des mouvements marxistes. Alors que la guerre froide se poursuit, le conflit idéologique, qui était à la base de cette guerre, passe en arrière plan, pour laisser place à un conflit de domination et de pouvoir. En effet, une fois les blocs constitués, les deux Grands ont tout fait pour les garder, et les ont contrôlés de près : la guerre froide était donc aussi un conflit de domination. [...]
[...] Un véritable « rideau de fer », séparant les deux camps, et les deux idéologies, tombe entre Europe de l'est et de l'ouest. Les Etats-Unis vantent les mérites du capitalisme et du libéralisme économique en Europe de l'Ouest. Le Maccarthisme, campagne anti-communiste qui tourne vite à l'inquisition, apparaît. Le Plan Marshall (1947), qui octroi un vaste soutien financier aux pays européens, est créé pour éviter que ces pays, dévastés économiquement à cause de la guerre, ne tombent dans le communisme. [...]
[...] En prétextant défendre les valeurs de leur idéologie, les deux superpuissances ont ainsi pu réaliser des ambitions de pouvoir et territoriales sans perdre le soutien de leurs populations, et surtout pour pouvoir étendre leur zones d'influence sans être trop mal perçu par les populations locales. La guerre froide fut, à l'origine, la cristallisation de l'opposition des deux superpuissances de l'après guerre : l'URSS et les Etats-Unis. Mais ce fut aussi une occasion pour mener un conflit territorial et de pouvoir, tout en se cachant derrière l'« alibi » idéologique. Ce côté de la guerre froide se manifesta de plus en plus clairement tout au long du conflit, et se solda par une course que les soviétiques, essoufflés économiquement, et discrédités idéologiquement, perdirent. [...]
[...] Bien que les idéologies divergentes des deux Grands soient, en partie, à l'origine de la guerre froide, le conflit idéologique est peu à peu passé en arrière-plan. Les modèles des deux superpuissances sont idéologiquement extrêmement différents : le modèle américain prône le capitalisme, la liberté individuelle et libéralisme économique, alors que le modèle soviétique prône le Stalinisme et révolution communiste. Leurs idéologies sont aussi incompatibles : ce sont des idéologies impérialistes et expansionnistes. Ils se retrouvent face à face sur le terrain pour la première fois après la seconde guerre mondiale, lorsque les deux superpuissances occupent respectivement les pays européens qu'ils ont libérés, à l'ouest pour les Etats-Unis et à l'est pour l'URSS. [...]
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