L'Europe de Versailles, paix imposée, relations internationales, puissances européennes, nouvel ordre mondial, SDN, traité de Versailles, principe de sécurité, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes
Les relations internationales en 1914 peuvent s'analyser comme les rapports de force entre les puissances européennes, ce constat n'est plus le même quatre ans plus tard, où la guerre atroce a marqué à jamais l'histoire de l'Europe. Les principaux acteurs comme la France où L'Allemagne ont été durement touchés, durablement impactés par la démographie catastrophique liée aux pertes des combats, mais également par leur potentiel industriel réduit à néant.
[...] Le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes se pose de nouveau face à la question polonaise. L'opposition entre la thèse sécuritaire de la France et le souci d'équilibre des Anglo-américains se manifeste en Pologne. Le jeune État souhaite la cession de l'ensemble des territoires annexer par la Prusse, la Russie et l'Autriche. La France approuve sans réserve cette demande au contraire de George et Woodrow qui ont peur de voir éclater une guerre dans le futur entre l'Allemagne et la Pologne. [...]
[...] Encore une fois le cas de l'Allemagne est frappant. Les clauses obligent l'Allemagne a une suppression du service militaire obligatoire est un effectif maximum de 100 000 hommes. Pour ne pas effectuer de réserve, il est interdit de renouveler l'effectif de l'armée de plus de par an, l'ensemble des écoles militaires et les structures d'officier sont supprimés. De plus l'Allemagne a interdiction de posséder toute artillerie lourde ou avion militaire. La France est consciente de la supériorité allemande en terme militaire, mais également en terme démographique et industriel. [...]
[...] La paix sera imposée et maintenue par une série de traités que les vaincus doivent accepter sans négociation ou compromis. Les premières critiques fusent et la presse allemande par exemple par du diktat de Versailles au lieu de traité. L'Allemagne conteste, l'URSS n'e s'estiment pas lié par les traités. Par conséquent les puissances européennes vont modeler le droit international et la structure supranationale pour leurs intérêts propres. I. Une paix imposée Dans les deux camps, celui des vainqueurs et celui des vaincus, l'armée exige que le sacrifice de la guerre ne soit pas vain. [...]
[...] En 1919, le nombre a diminué de moitié. Cependant la redistribution des cartes ne s'est pas faite dans tous les cas en fonction des minorités, il faut tempérer ce principe. Tout d'abord, car la géographie des ethnies en Europe en 1919 est d'une complexité extrême, en fixant dans le traité de Versailles les nouvelles frontières, les puissances victorieuses se sont heurtées à une réalité du terrain qui à amener à trancher entre des intérêts économiques, diplomatiques avant l'aspiration du peuple. [...]
[...] L'Allemagne perd l'ensemble de ses colonies, mais également tous les droits, créances et privilèges acquis dans le monde. De plus l'article 231 du traité qui dispose « l'Allemagne et ses Alliés sont responsables, pour les avoirs causés, de toutes les pertes et dommages subis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre », le traité de Versailles réclame 132 milliards de Mark Or, une somme impossible à rembourser. À cette condamnation morale s'ajoutent donc des dispositions humiliantes concernant l'économie ou la société allemande. [...]
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