Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux pays de l'Europe de l'Est sont occupés par l'Allemagne nazie. C'est le cas de la Pologne, l'ouest de la Tchécoslovaquie et la Serbie.
D'autres sont alliés de celle-ci, comme la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie.
C'est dans ce contexte que, de 1944 à 1945, l'URSS « libère » l'ensemble de ces pays et instaure par la suite une véritable tutelle soviétique.
Comment l'URSS a-t-elle procédé pour mettre en place cette tutelle dans les pays de l'Europe de l'Est ? Quelles en ont été les conséquences ?
[...] Cependant, la collectivisation des terres reste partielle, notamment en Pologne. Ces pays adoptent notamment la planification impérative, basant leur économie sur des plans quinquennaux prévus à l'avance et non en fonction du marché. Enfin, le russe ainsi que le marxisme-léninisme deviennent des matières obligatoires, des jeunesses communistes sont créées, les oeuvres des artistes russes encensées. De plus, la domination soviétique est totale dans le domaine politique, économique et militaire : Le KOMINFORM, organe de régulation des PC, permet à Moscou de contrôler indirectement les gouvernements. [...]
[...] Pour conclure, la dépendance totale des démocraties populaires face à l'URSS fut longue, et se fit au prix de nombreux morts. La fin de la tutelle soviétique ne fut possible qu'en 1989. Mais les conséquences de ces régimes pour les nouveaux États et leur population furent tragiques : si les anciennes démocraties populaires ont réussi à s'intégrer sur le plan international, en rejoignant l'Union européenne en 2004 et 2007, les écarts avec les pays de l'Europe occidentale restent flagrants. On parle aujourd'hui d'une Europe à deux vitesses. Bibliographie Plan Bac, fiches d'Histoire (Terminales ES, S). Éditions Magnard. [...]
[...] Enfin, la contestation polonaise a sans doute été la plus importante et la plus durable. Celle-ci venait de la société civile regroupant l'Église catholique, les intellectuels, les étudiants et les ouvriers. En effet, en 1980 éclatent des grèves sur les chantiers de Gdansk, aboutissant aux accords de Gdansk entre le gouvernement et les ouvriers grévistes. Ceux-ci permirent la création du syndicat libre Solidarnosc, par la suite interdite en 1981. Cette expérience reste décisive dans le processus de sortie du communisme. [...]
[...] La première commence en juin de la même année, à Berlin-Est, où éclatent des émeutes ouvrières antisoviétiques. Celles-ci sont écrasées par les chars soviétiques dans un bain de sang. En octobre 1956, le soulèvement des Hongrois en faveur de la démocratie et du départ de l'armée rouge contraint Rakosi à quitter le pouvoir. Il est remplacé par Nagy, qui annonce le rétablissement du pluralisme politique le 1er novembre. Mais cette initiative déplaît à Khrouchtchev qui envoie ses chars en Hongrie, où il y aura morts. [...]
[...] L'Europe sous tutelle soviétique (1945 1991) Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux pays de l'Europe de l'Est sont occupés par l'Allemagne nazie. C'est le cas de la Pologne, l'ouest de la Tchécoslovaquie et la Serbie. D'autres sont alliés de celle-ci, comme la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie. C'est dans ce contexte que, de 1944 à 1945, l'URSS libère l'ensemble de ces pays et instaure par la suite une véritable tutelle soviétique. Comment l'URSS a-t-elle procédé pour mettre en place cette tutelle dans les pays de l'Europe de l'Est ? [...]
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