L'Europe sort de la Seconde Guerre mondiale ruinée et dévastée. Affaiblie et meurtrie, elle est divisée avant d'être placée sous la tutelle de l'une ou l'autre des deux puissances victorieuses de la guerre, les Etats-Unis et l'URSS. Sa situation géographique et stratégique fait de l'Europe un carrefour central, où vont se faire face et s'affronter dans un conflit latent, le bloc occidental capitaliste d'un côté et le bloc socialiste soviétique de l'autre. C'est l'entrée dans la Guerre Froide qui oppose de 1947 à 1991, les deux « supergrands », dans tous les domaines, qu'ils soient idéologiques, politiques, économiques et culturels, sans jamais toutefois que cet état de tension extrême ne se transforme en un conflit ouvert et direct, qui aurait été aussi coûteux financièrement que dramatique sur un plan humain. La Guerre Froide a été une Guerre d'usure et d'intimations, non apparente mais qui a menacée de se manifester à chaque instant. Ainsi il semble judicieux de s'interroger sur ce qui a fait du Vieux Continent, véritable théâtre de la rupture entre les alliés, un enjeu principal et déterminant de la Guerre Froide, avant de remarquer qu'elle s'est terminée avec l'effondrement du système communiste en Europe (...)
[...] Le Coup de Prague agite un peu plus l'espoir et la volonté des pays de l'Est, de pouvoir s'extirper du totalitarisme et du dirigisme soviétique. La question berlinoise ressurgie. Khroutchev souhaite unifier les deux parties de la ville et internationaliser Berlin sous le contrôle de l'ONU. C Le rideau de Fer, symbole de l'opposition entre les deux blocs Dès 1958 pour mettre un terme à l'hémorragie de la population, c'est-à-dire la fuite massive des habitants berlinois de l'Est vers l'Ouest, des négociations sont entreprises entre les deux grandes puissances. [...]
[...] Il souhaite une solidarité forte entre les membres de l'union soviétique pour pouvoir rivaliser et peser contre l'impérialisme américain. Commence alors la satellisation des pays d'Europe centrale et orientale où se forment des démocraties populaires, véritables dictatures communistes. Le Kominform est le centre d'information qui relie les partis communistes européens à Moscou. En 1948 le CAEM (Conseil d'Assistance Economique Mutuel) organise l'activité économique des démocraties populaires. II La coexistence pacifique : une escalade de la tension tempérée par la menace nucléaire (1963-1978) A l'issue de la guerre s'annonce rapidement la rupture entre les alliés, qui entraîne rapidement la division de l'Europe, devenant le berceau de l'opposition et de la confrontation entre les deux grands ; qui vont dès lors s'y intimider et s'y affronter en passant près d'une guerre totale. [...]
[...] En Mai 1949, la partie Ouest de l'Allemagne devient la RFA, République Fédérale allemande, sous la tutelle du bloc Ouest, et la partie Est devient en Octobre 1949 la RDA, République Démocratique Allemande, sous l'égide de l'URSS. L'Ouest forme l'alliance Atlantique et intègre la RFA dans l'OTAN. L'URSS réplique par la mise en place du pacte de Varsovie, alliance militaire entre les membres de l'union soviétique. La Yougoslavie de Tito se distingue des autres démocraties populaires (comme se fut le cas pour l'Albanie au départ), du fait qu'elle reste autonome vis-à-vis de l'URSS bien que le pays soit communiste. [...]
[...] L'effondrement de l'URSS en 1991 met un point final à la Guerre Froide en Europe et dans le monde. CONCLUSION L'Europe à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale est une puissance trop faible qui n'a d'autre alternative que de se soumettre à l'un ou l'autre des deux blocs qui ont pris forme au sein du Vieux continent, qui a été un enjeu géopolitique central entre les deux supergrands (Etats-Unis et URSS) durant la Guerre Froide. Les crises et incidents qui ont eu lieu en Europe n'ont, par chance, pas allumé la poudrière c'est l'équilibre de la terreur. [...]
[...] Le président Truman veille avec vigilance et fermeté à la tendance expansionniste du communisme en appliquant une politique dite du containment visant à endiguer l'expansion soviétique. Le plan Marshall est mis en place, et l'OECE (Organisation Européenne de Coopération Economique) doit répartir l'aide américaine entre les pays européens affaiblis par la guerre. Cela doit pouvoir endiguer le péril rouge mais aussi reconstituer un marché de consommation européen pour écouler la production américaine. B La réponse soviétique L'URSS quant à elle, est à l'issue de la guerre, très atteinte autant démographiquement qu'économiquement. [...]
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