L'Economie libérale est ponctuée des périodes de croissance et de crise qui se succèdent selon une logique économique définie par des économistes tels que Juglar ou Kondratiev : pour évoluer, l'économie doit forcément connaître une crise suivie d'une période de récession pour repartir sur de nouvelles bases.
L'Europe de l'Ouest (principalement Royaume-Uni, France et RFA) sont donc depuis prés de 150 ans d'économie libérale et n'échappe pas à cette logique. Si cette « région » s'organise rapidement au sein d'un organisme économique autonome, la Communauté Economique Européenne (CEE), elle n'échappe pas aux évolutions qui touchent l'ensemble des pays industrialisés (Etats-Unis et Japon) et celles-ci restent dans les grandes lignes identiques. La question reste donc de comprendre ce système et les grandes lignes des périodes de crises et de croissance en Europe de l'Ouest (et plus généralement, dans les pays membres de l'OCDE) et quels sont les mécanismes économiques qui frappent cette dernière. Ici, une coupure chronologique s'impose : en effet, si les 30 premières d'après-guerre ont connu une période faste après une reconstruction rapide, la crise des années 70 a débouché sur une nouvelle reconstruction de l'économie mondiale (...)
[...] Une période de croissance (45-73) a succédée à une crise (73-83) qui a permis une reconstruction libérale (et technologique) pour relancer l'économie européenne (et mondiale). Néanmoins, et même si la mondialisation des années 80 semble avoir liée le monde, l'Europe a réussi à se différencier du reste du monde grâce à la construction européenne et un fort lien entre ses pays membres qui permettent de sortir plus facilement des crises économiques. URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est URSS Ainsi, la récession qui touche le reste des pays industrialisés au début des années 90 (et surtout le Japon) est moins durement ressentie par les pays européens les plus intégrés dans l'Union Européenne. [...]
[...] -Crise économique avec le choc pétrolier de 1973 : Les pays arabes membres de l'OPEP (Organisation pays exportateurs de pétrole) décident en 1973, dans le cadre de la guerre du kippour, d'augmenter le prix du baril de pétrole Prix augmentent dans les pays industrialisés du fait de la dépendance de l'industrie au pétrole. URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est URSS De même, le second choc pétrolier de 79 (suite à la révolution iranienne) va provoquer une rechute après un regain de croissance entre 75 et 79. - Les conséquences de la crise économique : Stagflation (Baisse de la production + inflation) et chômage. [...]
[...] URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est URSS e De plus, on observe un net tassement de la production industrielle à la fin des années 60 du à plusieurs facteurs : limites techniques du cycle de production du fordisme, rejet social de la part des ouvriers, redistribution de plus en plus rapide vers le tertiaire, etc -D'autre part, les opinions publiques dans les pays industrialisés d'Europe de l'Ouest prennent conscience des dangers de la croissance : gonflement urbain par exode rural, coût sociaux, surmenage, rejet de la société de consommation, problème environnementaux, etc certains prônent l'idée d'une croissance zéro (cf rapport Meadow de 71) Si les 30 Glorieuses apparaissent clairement comme une période de prospérité, de nombreux problèmes nuancent cette observation : mini crise britannique, rejet de la croissance et surtout, inflation/chômage/baisse de la production qui apparaissent comme les caractéristiques de la crise des années 70. Grâce à la reconstruction économique et financière efficace d'après- guerre (que ce soit au niveau mondial avec le SMI ou régionale grâce à la construction européenne), l'Europe de l'Ouest connût une période pleine de 1950 à 1973. Néanmoins, certaines observations et problèmes spécifiques aux nations industrialisées auraient du avertir d'une période de crise suivie par une nouvelle reconstruction de l'économie mondiale et européenne. [...]
[...] Néanmoins, des différences persistent entre les nations européennes tandis des déséquilibres internes se maintiennent. Aspects Nationaux et Déséquilibres - Miracles économique : 1 La Rfa, miracle grâce à l'axe Rhénan, la force du deutschemark, l'importance de son marché extérieur des échanges mondiaux, talonne les Etats-Unis en 1972) ; 2 la France, reconstruction et modernisation de ses structures économiques, force agricole, profite de la Politique Agricole Commune de la CEE, entre 69 et 73 de croissance/an URSS EST La crise de l'économie britannique : stagnation de la population active médiocrité de la production ; politiques conjoncturelles de défense de la livre (Stop and go) dévaluation néfaste à l'extension ;baisse de la part dans commerce mondial en en 72) - De plus, il existe des déséquilibres à l'intérieur même des nations : inflation rampante dans toute l'Europe (hormis RFA) de l'ordre de par an qui permet de maintenir l'expansion économique (investissement, dépenses de l'Etat, etc ) mais qui constitue les germes d'une crise. [...]
[...] La spéculation née de la réforme libérale des années 80 semble avoir mené rapidement vers une mini crise au début des années 90. Néanmoins, les particularités de l'Europe et surtout de l'Union Européenne et de son ouverture vers les marchés de l'est permettent de limiter ses effets alors qu'une relance des échanges internationaux débute dés 1994. L'entrée dans une nouvelle période de l'économie de l'Europe de l'Ouest (rassemblée dans la CEE puis l'UE en 93) a permis de dépasser la crise des années 70. [...]
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