Comment, Europe, est, organise, domination, soviétique, 1947, 1989
L'Europe en 1947 est en pleine reconstruction. La deuxième guerre mondiale, terminée en 1945, l'a anéantie et a ainsi laissé place à deux grandes puissances : les Etats-Unis et l'URSS. Ces deux dernières ont divisé le continent européen lors de la guerre froide, créant alors deux blocs distincts au sein d'un même continent. En effet, l'Europe de l'ouest se rattache au bloc américain, donc capitaliste et libéral, alors que l'Europe orientale se rattache au bloc soviétique, communiste et totalitaire.
[...] Donc cette étape de la satellisation est une étape légale. La première étape de la satellisation consiste à créer des alliances entre les partis politiques. Le parti communiste, malgré son succès, n'est toujours pas assez important pour monter seul au pouvoir. Il s'aide alors des autres partis et créé des alliances. Vient en deuxième étape ce qu'on a appelé la « tactique du salami ». C'est une tactique politique qu'ont utilisée les communistes en 1948 lors par exemple du coup de Prague en février 1948, qui consiste à éliminer du gouvernement les partis alliés. [...]
[...] En effet, l'Europe de l'ouest se rattache au bloc américain, donc capitaliste et libéral, alors que l'Europe orientale se rattache au bloc soviétique, communiste et totalitaire. Ainsi, comment l'Europe de l'est s'organise-t-elle sous la domination soviétique de 1947 à 1989 ? Nous étudierons la manière dont l'URSS a assujetti l'Europe de l'est à son profit. Tout d'abord, c'est la manière pacifique qu'a utilisé Staline, chef de l'union soviétique. En effet, il créé le Kominform en 1947 pour influencer les pays d'Europe de l'est. Puis, il procède à une satellisation de la Pologne, de la Hongrie et de la Roumanie. [...]
[...] On constate alors, à la mort de Staline en 1953, que la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, l'Albanie et autres pays frontaliers sont devenus ce qu'on appelle des « démocraties populaires » (en opposition aux démocraties libérales qui sont, pour les communistes, des démocraties bourgeoises), en fait des dictatures qui calquent l'organisation économique (la planification), sociale et politique (donc un parti unique, et non un pluripartisme). Cette satellisation est en réalité la réalisation de la sphère d'influence demandée par Staline aux conférences de Yalta et Potsdam, respectivement en février et août 1945, qui consistaient à réorganiser l'Europe après la guerre. Ainsi, toute l'Europe de l'est, dans les années 1950, est sous la domination puissante de l'URSS. Il n'y a que la Yougoslavie (avec Tito), qui a refusé de s'aligner avec Moscou. [...]
[...] Les réclamations du peuple étaient par exemple la démocratisation, la décollectivisation et un régime plus souple qui garantirait une vie meilleure. Et c'est en 1989 que la domination soviétique en Europe de l'est se termine. C'est la fin des démocraties populaires (désormais appelées PECO : Pays d'Europe Centrale et Orientale). C'est la fin du communisme, avec la chute du mur de Berlin en novembre 1989. Gorbatchev, dirigeant de l'URSS, énonce même que chaque nation à le droit de décider de son propre régime politique. La domination soviétique en Europe de l'est de 1947 à 1989 a beaucoup évolué. [...]
[...] L'URSS, deuxième grande puissance mondiale après les Etats-Unis, avait réalisé sa sphère d'influence réclamée par Staline qui lui avait été refusée. Puis, elle y a installé des dictatures. C'est après des contestations parfois pacifiques ou violentes que les peuples ont réussi à se libérer de l'idéologie communiste. Mais alors, la doctrine Truman s'est-elle réalisée ? Ce dernier énonçait déjà, en 1947, le danger du communisme, qui n'apportait que misère et pauvreté, et avait ainsi organisé la politique du « containment » (endiguement) pour s'en protéger. [...]
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