Au sein de l'Europe, on trouve les unionistes et les fédéralistes. Il s'agit de deux conceptions opposées : la première vise à subordonner les Etats à un pouvoir politique européen, voire à supprimer les Etats nationaux ; la seconde est favorable à une simple coopération des Etats qui doivent rester souverains (...)
[...] Le Royaume-Uni s'aligne systématiquement sur les EU. Malgré la création de l'Eurocorps, il n'y a pas de force militaire européenne indépendante de l'OTAN, commandée par les EU. Par ailleurs, l'Irlande, l'Autriche ou la Suède souhaitent garder leur tradition de neutralité. La politique étrangère demeure celle de chaque Etat et l'UE n'a pas réussi a fondé des rapports nord/sud équilibrés malgré les accords de Lomé : elle retarde l'ouverture de son marché aux produits agricoles d'Amérique latine et le partenariat euro-méditerranéen piétine. [...]
[...] Carte de l'espace Schengen et de la zone euro. ( Les déficits de l'Europe. Les lois de la libre concurrence et du marché prennent le pas sur la notion de services publics : la privatisation des entreprises publiques s'étend dans des secteurs tels que les télécommunications, les transports, l'énergie, où la concurrence doit désormais exister. Pourtant la Grande- Bretagne, pionnière dans ce mouvement, a enregistré une dégradation réelle de la qualité des services. Les politiques sociales restent les parents pauvres de la construction européenne. [...]
[...] Il s'agit de deux conceptions opposées : la première vise à subordonner les Etats à un pouvoir politique européen, voire à supprimer les Etats nationaux ; la seconde est favorable à une simple coopération des Etats qui doivent rester souverains. Pour un approfondissement de la construction européenne. (Les réalisations. L'Europe est une construction économique unique au monde. A des degrés divers, l'OECE (1948), le Conseil de l'Europe (1949), l'OTAN (1949) et bien sûr la CECA (1951) participent de cette volonté appuyée par les EU. Le Traité de Rome (marché commun et Euratom) relayé par l'Acte unique en 1986 (aménagement des trois traités précédents CECA, CEE et Euratom) prévoit la disparition des frontières en 1993. [...]
[...] GDG refusera de nouveau la candidature britannique en 1967 La crainte de la France en 1989 est l'émergence d'une Allemagne encore bien plus puissante, la première puissance européenne, grâce à la réunification de la RFA et de la RDA suite à la chute du mur. La France compte maîtriser la montée en puissance de l'Allemagne sur la scène européenne en continuant de construire l'Europe. Le type de politique qui va être approfondi est l'élargissement de l'Europe permettant l'intégration des pays de l'est. Le couple franco-allemand traduit les différentes conceptions et hésitations rencontrées dans la construction de l'UE. Toutefois, ce tandem est emblématique car il est le noyau qui a permis de pacifier les rapports politiques en Europe. [...]
[...] I L'Europe de l'ouest en construction. La construction européenne. Le fonctionnement de la CEE La CEE, créée en 1957, constitue la deuxième étape de cette nouvelle Europe. En 1960, cependant, il s'agit d'une organisation parmi d'autres sur le continent. La politique volontariste menée par les chefs d'Etat, prenant le relais des diplomates, lui donne une autre dimension. Son fonctionnement institutionnel en fait une Europe de compromis non supranational, entre pouvoir fédéral et pouvoir étatique. Les intérêts de la communauté, comme ceux des Etats et des peuples, sont représentés, mais des décisions sont prises à l'unanimité par les états (droit de veto de fait), même si l'objectif est de parvenir, après une période transitoire, au vote majoritaire. [...]
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