L'Europe occidentale pendant la Guerre froide désigne la partie de l'Europe qui appartient au « camp impérialiste », celui des Etats-Unis et plus particulièrement les démocraties qui sont à l'origine de la construction européenne. Cette dernière aboutit en 1957 au traité de Rome, à la création de la communauté économique européenne et de l'Euratom alors qu'en 1945, cette même Europe était exsangue : abaissée politiquement et économiquement.
On peut s'interroger sur les choix de l'Europe occidentale pour se développer. L'Europe se reconstruit politiquement et économiquement jusqu'en 1950 avant d'entamer une véritable politique de construction européenne.
[...] Face à la menace soviétique qui devient de plus en plus pressante les pays d'Europe occidentale ressentent le besoin de se protéger. C'est la prémisse d'une coopération diplomatique. La coupure effective du monde en deux blocs et le blocus de Berlin de juin 1948 à mai 1949 font ressentir aux pays de l'Europe de l'Ouest que la Guerre froide est bien réelle. Après le traité de l'Alliance défensive de Bruxelles qui réunit l'Angleterre, la France et le Benelux, ces pays sollicitent la protection militaire des Etats-Unis qui disposent de la bombe atomique. [...]
[...] On peut s'interroger sur les choix de l'Europe occidentale pour se développer. L'Europe se reconstruit politiquement et économiquement jusqu'en 1950 avant d'entamer une véritable politique de construction européenne. Sortie de la Deuxième Guerre mondiale exsangue, l'Europe occidentale pense avant tout à se reconstruire Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe occidentale est très affaiblie. La majeure partie de l'Europe occidentale a été occupée par l'Allemagne hitlérienne excepté le Royaume-Uni. De plus, l'Italie et l'Allemagne sont occupées en 1945 par les Américains. [...]
[...] Entre 1945 et 1957, l'Europe occidentale jette les bases de ce qui va devenir une puissance économique de premier plan. En effet, l'Europe occidentale choisit de collaborer dans le domaine économique qui est en rapport avec son premier problème de l'heure : sa reconstruction. Souhaitant pendant longtemps préserver la souveraineté de chaque nation comme le montre le rejet français de la CED, la CEE puis l'Union européenne n'ont pas de véritable politique extérieure commune en ce qui concerne la diplomatie notamment. [...]
[...] La CECA est un véritable succès à la fois économique et de coopération entre les pays membres. La CECA dispose d'un organisme supranational qui prévaut, la Haute autorité, qui fait appliquer les décisions, il y a également un Conseil des ministres et une Cour de justice pour régler les litiges. La Grande-Bretagne refuse d'adhérer à la CECA car elle a peur que cette autorité prévale sur la souveraineté nationale. Les membres de la CECA souhaitent accroître la protection militaire américaine en Europe de l'Ouest face à l'URSS. [...]
[...] La RFA peut donc réarmer et elle intègre l'OTAN en 1955 M. Spaar décide de relancer la construction européenne dans le domaine où elle est un succès : le domaine économique. Il propose donc à terme le libre-échange, c'est-à-dire la suppression des droits de douane sur tous les produits. Cette proposition aboutit en 1957 à la signature du traité de Rome qui met en place la Communauté Economique Européenne (CEE) mais également l'Euratom. La CEE est désormais dépourvue de toute supranationalité puisque l'exécutif est constitué du Conseil des ministres émanation des Etats alors que la Commission de Bruxelles ne donne que des avis mais qui sont généralement suivis. [...]
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