L'Europe hitlérienne - publié le 14/03/2008

Résumé du document

Composition d'Histoire rédigée ayant pour sujet : "L'Europe hitlérienne".

Extraits

[...] Dès lors, dans tous les pays occupés, les rafles se multiplient. Jour et nuit, des trains, qui ont priorité sur les convois militaires, conduisent vers la mort des millions de juifs mais également plusieurs centaines de milliers de tziganes. Transition La domination allemande suscite trois attitudes parmi les populations occupées. Une minorité, par idéologie ou intérêts, choisit la voix de la collaboration, une autre minorité celle de la résistance, et la grande majorité celle de l'attentisme. III) Les réactions face à la domination allemande Dans tous les pays qu'elle occupe, l'Allemagne nazie trouve des relais auprès d'une minorité de la population prête à collaborer. [...]

[...] On voit se constituer plusieurs types de mouvements. Certains mènent une action de propagande, distribuant des tracts, des journaux, ou inscrivant des slogans hostiles à l'occupant sur les murs des villes. D'autres constituent des réseaux de renseignements travaillant en liaison avec les services secrets alliés. Jusqu'en 1942, les actions militaires n'ont représenté, dans la plupart des pays occupés, qu'une faible partie de l'activité résistante. Ce n'est qu'à partir de 1943 et les premières défaites allemandes que l'action militaire de la résistance prendra de plus en plus d'importance. [...]

[...] La collaboration fut très utile à l'Allemagne nazie. Sans elle, l'Allemagne aurait dû immobiliser beaucoup plus de soldats qui lui auraient manqué pour lutter sur le front de l'Est. Dans tous les pays occupés, on vit se développer des mouvements collaborationnistes défendant l'idéologie nazie et affirmant leur volonté d'instaurer dans leur pays un régime semblable à celui du Troisième Reich. Il en fut ainsi du mouvement de Quisling en Norvège, de celui de Léon Degrelle en Belgique ou de Jacques Doriot en France. [...]

[...] Les non germaniques sont expulsés, Un certain nombre d'États sont alliés à l'Allemagne. Mais, en 1942, ils sont complètement vassalisés et leurs intérêts entièrement soumis à celle- ci. Il s'agit de l'Italie, de la Finlande, de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Slovaquie. Des États occupés sont placés sous l'administration militaire allemande : la zone Nord en France (puis, à partir de novembre 1942, la zone Sud), la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Serbie et la Grèce, les territoires de l'Est (Pologne et URSS occupées). [...]

[...] Les opposants, démocrates et communistes, sont traqués. À partir de décembre 1941, une ordonnance permet de transférer en Allemagne sans jugement certains résistants et de les faire disparaître sans laisser de traces dans les camps de concentration, les camps de la mort lente. Dans ces camps, plus d'un demi million de personnes disparaissent à force de malnutrition, de travaux pénibles et de coups. Ce sont pour la plupart des militants politiques mais également des homosexuels, qualifiés de délinquants sexuels par les nazis. [...]