« L'Europe de la fin du XVIIIe siècle à la moitié du XIXe siècle ». C'est une ambition intéressante que l'étude de cette Europe, sachant qu'elle constitue le berceau des doctrines politiques. Chacune de ces doctrines naît dans un contexte particulier, d'où la nécessité d'adopter un plan chronothématique pour une étude complète. Ici, dans ce récapitulatif qui n'a pas vocation à être très précis mais plutôt qui a pour objectif de noter la situation générale de l'Europe en cette période, nous adopterons une analyse en deux principaux axes : la fin du XVIIIe siècle et début du XIXe dans un premier élément, jusqu'à la moitié du XIXe et un peu au-delà dans un second point (...)
[...] En Espagne, la révolution carliste (cause libérale) est écrasée. Les liens entre nationalisme et libéralisme sont très étroits. Le printemps des peuples (1848-1849) est motivé par trois principales raisons : une composante avant tout libérale (plus de libertés), démocratique (égalité, mazziniens très actifs à Rome, à Venise) et nationale (chasser les autrichiens, les prussiens, les duchés italiens, En avril 1848 la Hongrie proclame son indépendance. Nicolas Ier réagit en en envahissant la Hongrie et en détruisant l'insurrection révolutionnaire. Les magyars veulent une indépendance et une révolution libérale. [...]
[...] L'Angleterre veut une Europe multipolaire, or la France instaure progressivement une Europe unipolaire notamment avec la vassalisation des petits Etats. Napoléon rencontre cependant une résistance dans son projet. Il fait mettre le français Bernadotte (17631844) sur le trône de Suède, Bernadotte se retournera contre Napoléon. Beaucoup se lèvent contre Napoléon par identité nationaliste, contre l'Empire et pour les traditions. On assiste à de nombreuses guerres civiles : l'Espagne est divisée en deux avec une Espagne réactionnaire pro-napoléonienne et une Espagne libérale qui soutient les idées des Lumières. [...]
[...] A la mort d'Alexandre Ier, c'est Nicolas Ier qui prend la relève, quitte la Saint Alliance, et souhaite agrandir son territoire (Russie) vers l'Empire ottoman. Il aide les grecs à pénétrer dans l'Empire, exige le protectorat des populations danubiennes. L'ingérence révolutionnaire intervient pour contrôler la Russie. En 1826, c'est le protocole de Saint-Pétersbourg qui va demander aux turcs de se retirer de Grèce. A la bataille de Navarin du 20 octobre 1827, la flotte turque est anéantie et on parle d'accident. Le Royaume de Grèce est créé, débarrassé des ottomans. Le libéralisme fait irruption, avec ses principes de bonheur et de liberté personnelle. [...]
[...] Il s'agit là du cobdenisme. En 1860, au niveau des transports, des régions sont encore mal desservies : pas une route en Sicile, pas de routes en Grèce, Espagne du sud aussi mal équipée qu'auparavant, mais globalement on constate une amélioration. On voit se généraliser l'usage de la vapeur (1830-1840) sur les bateaux, les réseaux existants sont améliorés, les routes, le goudron, les fleuves. Les premières lignes de chemin de fer (telles que nous les connaissons à ce jour) apparaissent en 1830. [...]
[...] Des foyers de mécontentements explosent après 1815 : manifestations en Allemagne (Wartburg 1817) pour une unité allemande, pour plus de libertés (Turin 1822), agitations étudiantes . ces mécontentements sont favorables au libéralisme, à l'anticléricalisme. D'après Metternich, ceci amènera à d'autres révolutions, serait-ce une contagion révolutionnaire ? En 1819, l'ingérence entre en vigueur. L'ingérence autorise certains Etats à se mêler des affaires d'autres pays afin d'y empêcher une révolution. La France, afin d'exister sur le plan européen va rejoindre les alliés de l'ingérence dont la Russie, l'Autriche et la Prusse font partie (Sainte Alliance). En revanche, le Royaume-Uni refusera d'y participer. [...]
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