En 1945, au moment de la capitulation de l'Allemagne, la plus grande partie de l'Europe centrale et orientale est sous contrôle de l'armée soviétique. Dans cette zone d'occupation se mettent en place des gouvernements de coalition dans lesquels les communistes occupent des postes clés (police, justice, défense nationale, économie) (...)
[...] Ce sont d'anciens dirigeants des partis communistes qui prennent le pouvoir à l'exception de la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie. Les électeurs s'orientent rapidement vers des partis populistes. Le regard des citoyens se fait de plus en plus critique et l'abstention aux élections devient importante (Pologne). L'effondrement du communisme libère aussi le sentiment nationaliste. En 1992 Tchèques et Slovaques se séparent. La Yougoslavie donne naissance à 6 Républiques (Croatie, Slovénie, macédoine, Bosnie-Herzégovine, Serbie et Monténégro). Les Etats postcommunistes de l'Europe centrale et orientale son aujourd'hui 15. [...]
[...] Novotny donne sa démission au profit du libéral Dubcek. En avril, la nouvelle doctrine du parti communiste est exposée dans le programme d'action du parti Il accepte la création d'autres partis non communistes, abolit la censure de la presse et assure le droit de voyage à l'étranger. Contrairement à la Hongre, les dirigeants communistes entament la lute pour plus de liberté. Le 21 août 1968, les troupes du pacte de Varsovie envahissent la Tchécoslovaquie et arrêtent Dubcek et est remplacé par Husak un libéral plus favorable à une politique de compromis avec l'URSS. [...]
[...] Le maréchal Tito refuse d'être soumis à Staline. Soumis à un véritable blocus économique, Tito se tourne alors vers l'Occident pour augmenter ses échanges commerciaux et bénéficier de l'aide proposée par les USA. Toutefois il ne change pas de ligne politique. Ainsi se développe un modèle original qui tente de réaliser un compromis entre la planification centralisée et l'autogestion des entreprises De la mort de Staline à la perestroïka (1953-1989) A. Le temps du dégel La mort de Saline fait croire aux populations des démocraties populaires qu'elles vont obtenir plus de liberté, une amélioration de leur niveau de vie et plus d'indépendance nationale. [...]
[...] Nagy est appelé à la présidence du conseil. Moins habile que Gomulka, il laisse se reconstituer des partis hostiles au socialisme, dénonce le pacte de Varsovie et proclame la neutralité de la Hongrie. En novembre 1956 les troupes soviétiques écrasent dans le sang le soulèvement de Budapest. Nagy est condamné a mort par le tribunal soviétique. - En 1961, la Roumanie, jusqu'alors l'un des plus fidèles alliés de l'URSS, s'oppose aux projets de Khrouchtchev. B. Le printemps de Prague Douze ans après Budapest, l'aspiration à la liberté prend une nouvelle dimension en Tchécoslovaquie. [...]
[...] III- De la chute du mur de Berlin à nos jours (1989- 2004) A. L'abandon du communisme Gorbatchev lance la Perestroïka et affirme la volonté de mettre en œuvre les réformes réconciliant communisme et démocratie. Introduire les principes démocratiques dans un système figé mit en péril le système lui- même : les régimes communistes vont tomber les uns après les autres. En Bulgarie et en Tchécoslovaquie les conservateurs communistes sont écartés du pouvoir. En Hongrie, des élections libres ont balayés le communisme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture