Le refus yougoslave de la satellisation soviétique : une voie propre vers le communisme.
Face à cette volonté de satelliser des pays d'Europe de l'est, la Yougoslavie du président Tito va résister : c'est le schisme yougoslave en 1948 entre les Yougoslaves et l'URSS. Le Kominform condamne Tito, pourtant communiste, parce qu'il ne veut pas s'aligner sur l'URSS (...)
[...] II- De la mort de Staline en 1953 aux contestations des années 1980. Les signes de la Détente en Europe : les tentatives de contestation de l'autorité soviétique. Les crises des démocraties populaires en 1956 et 1968 apparaissent être une résultante de la disparition de Staline. Tout d'abord, la mort de Staline en 1953 change la politique soviétique, changement facilité par l'élection d'Eisenhower, qui succède à Truman aux Etats-Unis. Du côté soviétique, le successeur de Staline, Khrouchtchev formule en 1956 sa doctrine de la coexistence pacifique c'est-à-dire que l'URSS abandonne l'analyse qui voulait que le monde coure inéluctablement à l'affrontement entre les deux blocs. [...]
[...] En 2001 plus du tiers de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté et la Russie est au 63ème rang par son IDH. Dans cette nouvelle société les perdants de la transition économique sont nombreux : salariés des industries lourdes mis au chômage, fonctionnaire, enseignants, professions de la santé, retraités. A l'autre extrémité, les Nouveaux Russes sont les spectaculaires bénéficiaires de l'économie de marché. Mais deux éléments doivent cependant permettre d'atténuer ce constat à savoir le maintien d'un fort secteur d'Etat et le réel développement d'une classe moyenne qui possède une voiture et s'achète des résidences secondaires, datchas à la périphérie des grandes villes. [...]
[...] Une transition vers la démocratie plus difficile pour la Russie. Depuis la disparition de l'URSS, fin 1991, les mutations économiques sont à la fois spectaculaires et douloureuses. En effet, la transition entre l'économie collectivisée et l'économie de marché s'est traduite par un effondrement de toute la production intérieure et l'essor d'une économie souterraine reposant sur le troc. Le PIB par habitant est trois fois inférieur à celui de la France. La privatisation des entreprises d'Etat, qui devait se faire au profit d'un actionnariat populaire a été largement détournée au profit d'oligarques très influents. [...]
[...] L'Europe de l'Est de 1945 à nos jours : des démocraties populaires à l'Union européenne. Problématiques : Comment l'URSS a-t-elle orchestré la satellisation de l'Europe de l'est ? Comment expliquer l'effondrement du communisme en Europe de l'Est ? Comment s'exprime la transition vers la démocratie et le capitalisme en Europe de l'est et en Russie ? L'intégration à l'UE permet d'amarrer l'Europe de l'est à la démocratie libérale mais qu'en est-il de la Russie ? La création des démocraties populaires et la politique de satellisation de 1949 à 1953. [...]
[...] Le coup de Prague en 1948. L'exemple le plus frappant de la mainmise de l'Union soviétique sur les pays de l'Europe de l'est est le coup de Prague en Tchécoslovaquie. Jusqu'en 1948, ce pays est un pont entre l'est et l'ouest (regarde sur une carte la situation géographique du pays). En 1948, le président Bénès accepte sous la pression de l'URSS la formation d'un gouvernement tchèque composé seulement de communistes. C'est à ce moment là que le ministre des affaires étrangères du président Bénès, Masaryck est défenestré. [...]
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