En 1945, l'Europe sort anéantie du conflit mondial. En février, les trois grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale se réunissent à Yalta pour discuter du sort de l'Europe. Lors de cette conférence, les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Union Soviétique s'entendent sur la dénazification, la démilitarisation et l'occupation de l'Allemagne. Celle-ci serait découpée en quatre zones (une pour chaque vainqueur et une pour la France à la demande de Churchill), Berlin aussi.
Cependant, la question de la frontière germano-polonaise (ligne Oder-Niesse) et le fait que Staline installe des communistes aux meilleurs postes des gouvernements d'Europe de l'Est dégradent déjà les relations entre les États-Unis et l'URSS. De plus, l'opposition idéologique entre ces deux puissances va engendrer l'éclatement de la Grande Alliance. Dès 1945, des premiers conflits apparaissent sur le « vieux continent » : une guerre civile éclate en Grèce entre communistes et royalistes. Le partage sera officialisé en 1947.
L'Europe va donc devenir un véritable enjeu et un acteur dans la confrontation Est/Ouest durant la Guerre froide ; continent qui va subir les différentes phases de tension et d'apaisement des relations entre les deux grands. Ainsi, quels sont les origines, les spécificités, les modalités de la confrontation Est/Ouest dans laquelle l'Europe va se révéler être un acteur majeur ?
[...] Enfin, la course aux armements et la crise des fusées de Cuba vont menacer en partie l'Europe. Ils vont donc mettre en avant la dangerosité d'un conflit nucléaire. A partir de là, les relations internationales vont s'apaiser. La coexistence pacifique va être confirmée par une période de détente. L'Europe va bénéficier de cette période. III. La Détente (1962-1975) Les deux grandes puissances comprennent alors que le conflit est impossible car on assisterait alors à une guerre nucléaire qui aurait de lourdes conséquences tant au niveau européen qu'international. [...]
[...] Cependant, la seconde crise de Berlin apparaît être une réelle limite de la coexistence pacifique entre les deux blocs au sein même du continent européen. A Berlin-Est, on assiste à la fuite de populations vers Berlin-Ouest (environ 3 millions de personnes). L'URSS désire empêcher la fuite de la population car cela apparaît être une menace pour la stabilité du régime soviétique. Effectivement, cette fuite est une menace car elle pourrait se généraliser à toute l'Europe de l'Est : la brèche berlinoise et les personnes qui fuient le régime sont les personnes les plus qualifiées, bref, les élites partent. [...]
[...] La réponse soviétique Khrouchtchev doit trouver un équilibre entre le dialogue et la force. Il engage alors la déstalinisation du bloc communiste. Lors du XXe congrès du Parti Communiste en février 1956, M.K reconnaît les crimes/atrocités commis par Staline. Le Kominform est dissout. Cette ouverture va avoir un effet : la Hongrie et la Pologne rentrent dans la brèche. En Pologne, des manifestations anti-communistes éclatent. M.K va imposer Gonulka qui est sorti de prison pour l'occasion. Il s'agit d'un ancien communiste emprisonné par Staline mais en rétablissant l'ordre communiste. L'ordre est rétabli. [...]
[...] Cette doctrine annonce clairement la mise en place de deux blocs totalement opposés. Bref, selon cette doctrine un pays démocratique doit rejoindre le bloc communiste. Ainsi, Moscou met en place le Kominform, un outil de propagande qui va permettre la satellisation des pays frères. L'Europe s'engage dans la Guerre Froide. Les premières crises de la Guerre Froide se situent en Europe ce qui confirme le partage Dans la volonté d'expansion de l'URSS, on assiste au Coup de Prague, c'est-à-dire à un coup d'État en Tchécoslovaquie. [...]
[...] La coexistence pacifique certes, mais les crises ne sont pas exclues (1953-1962) Staline meurt le 4 mars 1953. La coexistence pacifique s'engage alors par Nikita Khrouchtchev, le nouveau secrétaire général d'Union Soviétique, qui décide que les deux grands doivent s'entendre. Il désire une rivalité économique, sportive mais pas militaire car la guerre ne serait que militaire. On assiste à une stratégie de coopération pour gérer le monde. Elle s'illustrera en 1956 lors de la fameuse crise de Suez où Etats-Unis et Union Soviétique feront front commun face à la France et la Grande-Bretagne qui devront quitter le site. [...]
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