Dissertation d'Histoire sur l'Europe et la guerre froide de 1946 à 1975.
[...] Celui-ci n'est plus géré uniquement par les Etats Unis et l'URSS dont les modèles sont en perte de vitesse ; le Japon et la CEE les concurrence dans le domaine économique et nucléaire, la Chine se détache du bloc communiste avec une économie à tendance libérale, et le proche orient est fortement influencé par la montée de l'Islamisme. Incontestablement, l'Europe a constitué un enjeu dans la guerre froide de 1946 à 1975 puisqu'elle a été le principal territoire représentant l'affrontement, de façon indirecte, des deux camps. Ce continent, après avoir été dévasté durant la seconde guerre mondiale, a été tiraillé d'est en ouest entre le bloc soviétique et le bloc occidental, pro américain. Subissant d'importantes pressions, il a vu sa géopolitique fortement changer au fil des années selon les différents conflits. [...]
[...] Il condamne l'attitude de Staline qui impose son régime communiste, prive les peuples de leur liberté d'expression et de penser, et use de la violence physique mais aussi psychologique. Il souhaite que les Etats Unis aident économiquement et financièrement les nations encore libres afin qu'elles résistent aux pressions des soviétiques. Le plan Marshall voit alors le jour en juin 1947, il s'agit d'une aide pour la reconstruction de l'Europe, acceptée par 16 Etats. A cette attaque Jdanov, un idéologue du parti communiste, répond avec une doctrine, la même année. Il y définit les Etats Unis comme soutenant les pays antidémocratiques, fascistes et colonisateurs. [...]
[...] En effet, à l'ouest, le général de Gaulle prend ses distances avec l'OTAN et les Etats Unis qui, à cette époque, s'enlisent au Viet Nam. Le nouveau chancelier de la RFA engage une politique d'ouverture et de rapprochement avec l'Est. C'est d'ailleurs en 1972 que les deux Etats se reconnaissent mutuellement et entrent dans l'ONU l'année suivante. Ce sont des signes majeurs de la détente en Europe. Le plus important reste sans doute en 1975 avec les accords d'Helsinki signés par une trentaine d'Etats, dont l'URSS, ainsi que par les Etats Unis et le Canada. [...]
[...] Staline ne supporte pas cela et considère ces décisions comme des provocations. De plus, il a peur que les soviétiques admirent cette société et veulent en faire partie. Il proteste donc en organisant le blocus de Berlin : durant près d'un an les accès terrestres à la ville furent coupés. Des milliers d'habitants et de soldats se retrouvèrent pris en otage. Mais les Américains n'ont pas été impressionnés par ce blocus et ont mis en place un pont aérien, survolant la partie soviétique pour arriver dans Berlin Ouest. [...]
[...] L'Europe constitua le premier théâtre de la guerre froide avec l'occupation de l'Allemagne par les pays vainqueurs et la crise de Berlin. Elle fut aussi au centre de la coexistence pacifique par des évolutions politiques manifestant un assouplissement des relations entre les deux Grands. Enfin, elle était au cœur de la détente à travers, notamment, les accords d'Helsinki qui concernaient ce continent. Durant toutes ces années, l'Europe fut un lieu stratégique, un endroit que les communistes voulaient s'approprier mais que les Américains ne voulaient pas céder ; elle attirait toutes les convoitises et s'est révélée être l'enjeu de toute une guerre idéologique. [...]
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