Composition d'Histoire traitant le sujet "L'Europe théâtre des affrontements politiques et idéologiques de la Guerre froide (1947-1991)".
[...] La Guerre Froide oppose ces deux blocs mais toujours sans affrontements directs entre ces deux puissances. Nous ne nous intéresserons ici qu'au cas exclusif du territoire européen. La période temporelle nous concernant s'étend de 1947 à est l'année décisive durant laquelle le monde devient bipolaire et 1991 représente la véritable fin de l'affrontement Est-Ouest avec le démantèlement de l'URSS. En quoi le continent européen a-t-il été un enjeu essentiel de la rivalité américano-soviétique ? Nous verrons dans un premier temps la mise en place de la Guerre Froide en Europe puis nous aborderons les relations de soumission et d'émancipation avec les blocs enfin nous étudierons la libération progressive de l'Europe du poids des rivalités Est-Ouest. [...]
[...] Ce plan comporte trois grands points qui sont des livraisons gratuites, des prêts à taux réduits ainsi qu'une allocation de 12 milliards de dollars. L'URSS refuse cette aide le 12 Juillet 1947 au nom de l'indépendance des pays de l'Est, et contraint l'Europe de l'Est à faire de même. C'est cette conjonction entre Doctrine Truman et refus soviétique qui va sceller la rupture en Europe. Pour l'URSS, il faut trouver une parade à la force attractive du Plan Marshall sur les pays d'Europe. [...]
[...] La Conférence de Moscou de Décembre 1947 sur l'Allemagne ne peut aboutir et consacre la rupture entre l'Est et l'Ouest. La Guerre Froide et l'affrontement idéologique commencent. L'Europe est effectivement divisée en deux car sa partie Ouest accepte le Plan Marshall. De plus, l'Allemagne a une position particulière, elle est au cœur de l'Europe entre Est et Ouest, elle est divisée, tout comme Berlin, sa capitale en zones d'occupation contrôlées par les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale. L'Allemagne a donc une forte importance stratégique pour les deux blocs. [...]
[...] Le cas polonais est un exemple des premiers succès de la dissidence. Ainsi, dans ce pays communiste privé de liberté et soumis à de fortes pénuries, la mobilisation est forte. Le rôle de Lech Walesa et a fortiori de son syndicat baptisé solidarité est essentiel. Walesa obtient même le Prix Nobel de la Paix en 1983. Partout à l'Est, l'action des dissidents, permise par les Accords d'Helsinki, trouve des échos à l'échelle internationale. Ainsi sont créées les premières fissures du système communiste. [...]
[...] Mais cette autonomie de l'Europe reste très relative du fait qu'elle est toujours prisonnière des décisions prises par les deux Grands. C'est par exemple le cas avec la Seconde Crise de Berlin. En effet, de puis 1949 le statut de Berlin n'a pas évolué mais la différence du niveau de vie entre Berlin-Ouest et Berlin-Est conduit de nombreux Est-allemands à rejoindre la RFA par Berlin. C'est le cas d'environ 3 millions de personnes. Ces votants avec les pieds constituent les forces vives de la RDA et désavouent l'attraction du modèle soviétique par rapport au modèle américain. [...]
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