Ces années sont primordiales, l'heure n'est pas uniquement au bilan, mais également à la reconstruction. La situation matérielle, humaine de l'Europe ainsi que les conséquences géopolitique du conflit portent à questions (...)
[...] L'Europe a l'issue de la seconde guerre mondiale (1945-1947) Apres la capitulation allemande signée à Reims et à Berlin en mai 1945, qui a mis fin à la Seconde Guerre mondiale, le vieux continent fait l'état des lieux du conflit. L'Europe est un champ de ruines, occupée par deux puissances extérieures. Ces années sont primordiales, l'heure n'est pas uniquement au bilan, mais également à la reconstruction. La situation matérielle, humaine de l'Europe ainsi que les conséquences géopolitique du conflit portent à questions. [...]
[...] L'Allemagne nazie était le cordon unissant sous la même bannière les Etats Unis et l'URSS d'idéologie diamétralement opposée. Cette dernière étant vaincue, plus rien ne pouvait empêcher un choc idéologique et Europe est la première à en faire les frais. Il ne faut pas oublier que les communistes sont alors bien représentés en Europe occidentale comme en France où le PCF recueille 1/3 du suffrage et bénéficie du soutient de plusieurs intellectuels (Sartre, Simone de Beauvoir, Camus). Etant donné que les rangs des résistants étaient peuplés de communistes, leur insertion se passe plutôt bien. [...]
[...] La seconde guerre mondial a coûté 14 milliard de livres au Royaume et 1400 milliard de francs à la France. II Le règlement du conflit. L'Allemagne nazie, grande instigatrice de la guerre, est sévèrement touchée pas les conflits ayant eu lieu sur son sol. En plus du démantèlement de ses usines, de la destruction de villes industrielles importantes, elle voit son territoire réduit (l'est est désormais aux mains de la Pologne pour compenser les annexions russes). Suite à la conférence de Potsdam (1945), l'Allemagne est partagée et occupée par les alliés, et, bien que désargentée, elle devra payer des réparations. [...]
[...] La Seconde Guerre mondiale est une tuerie inédite avec au total 50 millions de morts dans le monde, le carnage est particulièrement dramatique en Europe. L'URSS, bien que victorieuse, est le pays qui paye le plus lourd tribut humain avec 21 millions de morts auxquels nous pouvons ajouter 6 millions de morts polonais (soit de la population) millions de morts juifs et 6 millions de morts allemands. Les civils sont pris en cible par l'armée aérienne et par la politique d'extermination nazie, enfin, notons la destruction de villes industrielles en Allemagne (Hambourg, Dresde, Nüremberg), en Angleterre (raids sur Londres en 1940, destruction de Coventry en 1941) et sur les pays occupés. [...]
[...] Exsangue de cette lutte fratricide, l'Europe ne peut cacher son état de santé d'où une bordée de contestations, de mouvements nationalistes et de revendications à l'indépendance dans les pays colonisées (indépendance de l'Inde et de Madagascar en 1947, poussées nationalistes au Viet Minh). Le déclin de l'Europe, déclenché en 1914, atteint son acmé au lendemain du deuxième conflit mondial. Assis sur champ de ruines, les européens démoralisés et affamés n'ont pas d'autres choix que de se subordonner à l'une des deux nouvelles grandes puissances, entraînant ainsi une scission idéologique profonde et durable. L'anémie de l'Europe, ne pouvant être voilée, entraîne et attise les contestations dans les pays colonisés. Il faut attendre l'éclatement de l'Urss en 1991 pour que l'Europe retrouve sa souveraineté. [...]
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