La tentative hégémonique de Napoléon 1er s'est arrêtée après la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. En effet, l'alliance anglo-hollandaise a triomphé offrant à l'Europe l'exode de l'expansionniste Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène. C'est alors qu'a près leur victoire sur Napoléon, au printemps de 1814, les quatre principales puissances victorieuses décident de convoquer à Vienne un congrès de tous les États d'Europe.
Vingt années de guerre et de bouleversements territoriaux ne permettent pas d'en revenir simplement au statut de 1789 ; un nouvel ordre européen doit être établi qui perpétuera la paix retrouvée. Les quatre grands (Autriche, Grande-Bretagne, Prusse, Russie) entendent bien régler entre eux les principales questions. Les vainqueurs imposeront ainsi leur puissance jusqu'à « la chute de Metternich » en 1848. La France essayera dans ce Congrès d'interrompre « la dictature des grandes puissances », et l'Espagne l'accompagnera dans ce combat. (...)
[...] Ainsi la guerre entre l'empire allemand et autrichien éclate suite à de grandes mésententes diplomatiques, et celle avec la France avec un quiproquo des plus invraisemblables. Ainsi à la suite de ses défaites en Italie et en Allemagne, le gouvernement autrichien d'alors fut contraint de renoncer à la force. Le Diplôme d'octobre 1860 faisant suite à Solferino, la conclusion du Compromis de 1867 fut rendue inévitable par la défaite de Sadowa en 1866. La classe dirigeante hongroise, soucieuse d'éviter les erreurs de 1848-1849, souhaita en effet le maintien du complexe austro-hongrois, qui était la garantie la plus sûre de l'indépendance réelle de la Hongrie. [...]
[...] La Question d'Orient au 19ème siècle : un vrai problème. Tout d'abord, les auteurs nous exposent le cas grecs. En effet, la pression exercée sur la Porte par la Triple Alliance (Angleterre, France, Russie) créée pour cette circonstance, qui se manifeste par la destruction de la flotte égyptienne à Navarin (1827), puis par la victoire de la Russie lors de la guerre russo-turque (1828-1829), finalement par l'habile manœuvre diplomatique de la Grande-Bretagne qui séparait la cause de la Grèce de la victoire russe, aboutit à la création d'un État grec indépendant, placé sous la protection des puissances alliées (traité de Londres 1830) et reconnu par la Porte (traité de 1832). [...]
[...] C'est alors qu'a près leur victoire sur Napoléon, au printemps de 1814, les quatre principales puissances victorieuses décident de convoquer à Vienne un congrès de tous les États d'Europe. Vingt années de guerre et de bouleversements territoriaux ne permettent pas d'en revenir simplement au statut de 1789 ; un nouvel ordre européen doit être établi qui perpétuera la paix retrouvée. Les quatre grands (Autriche, Grande-Bretagne, Prusse, Russie) entendent bien régler entre eux les principales questions. Les vainqueurs imposeront ainsi leur puissance jusqu'à la chute de Metternich en 1848. La France essayera dans ce Congrès d'interrompre la dictature des grandes puissances et l'Espagne l'accompagnera dans ce combat. [...]
[...] D'un côté, il y a la nouvelle révolte des Serbes qui, pour la première fois, sont directement soutenus par les Russes (juin 1807). D'abord victorieux, les Serbes obtiennent au traité de Bucarest (28 mai 1812) leur autonomie interne ; à nouveau révoltés, mais cette fois vaincus, ils perdent les avantages acquis. L'autre événement consiste dans le scandale politiqueau sein de l'hypothétique réorganisation de l'armée. Tout projet de réforme est ainsi annihilé par la suite. L'Égypte fait exception : son nouveau gouverneur s'est débarrassé des officiers et des féodaux mameluks (1811). [...]
[...] En effet l'Autriche et la Russie ont ainsi mis fin à la sécession hongroise Ainsi c'est la première remise en cause de l'empire autrichien. C'est ainsi que la révolution de 1848, en Hongrie, prit bien vite l'aspect d'un affrontement des minorités non hongroises avec le peuple et l'État hongrois. En fait, de 1848 à 1867, l'État autrichien du repenser dans leur totalité les fondements politiques du système. L'ancien régime social se trouva définitivement aboli par la révolution de 1848, qui supprima droits seigneuriaux et sociétés d'ordres. [...]
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