L'Europe a d'abord été un idéal hors d'atteinte et pourtant invoqué à de nombreuses reprises (en France par exemple avec Victor Hugo). En 1945, jamais les circonstances n'ont été aussi favorables pour construire une Europe, du fait du rejet massif des anciennes divisions (l'affrontement franco-allemand), de la peur de l'URSS et d'une volonté de s'affranchir d'une lourde tutelle américaine. Mais cette communauté européenne n'est pas toute l'Europe (...)
[...] Elle a tellement bien fonctionnée que l'Europe est devenue excédentaire. Elle a également provoquée la disparition de centaines de milliers d'exploitations, d'où la grogne du monde paysan L'Europe a également favorisée les coopérations industrielles (projet Airbus, projet d'Ariane), financé les voies de com. (pour désenclaver les espaces mal reliés) et aidé les régions les plus défavorisées par des transferts de capitaux. En ce sens, l'Europe a été une chance réelle pour tous les territoires alors en retard dans leur développement. [...]
[...] Ce syndicat devient une force avec laquelle les autorités doivent compter. Cela constitue une étape décisive dans le processus qui aboutit ans plus tard, à la chute du système communiste. La chute des démocraties populaires L'arrivée au pouvoir de Gorbatchev, engagé dans la perestroïka, permet de passer à une politique d'ouverture qui débouche sur les 1ères élections libres. C'est en Pologne et en Hongrie que les changements débutent à partir de 1989. En avril, les syndicats de Solidarnosc (10 millions environ) parviennent à imposer au gouvernement des élections libres. [...]
[...] La CECA repose sur la réconciliation de la France et de l'Allemagne et l'espoir de voir progresser, dans d'autres domaines, l'idée européenne. Après ce succès, la construction européenne connaît cependant un net ralentissement quand, en 1954, le Parlement français refuse de ratifier la CED, projet qui prévoyait d'autoriser le réarmement de l'Allemagne fédérale en intégrant ses divisions dans une armée européenne. Mais une étape importante est franchie en 1955 lorsque les 6 pays membres de la CECA décident la création du Marché commun. Le projet prend forme par le traité de Rome (1957) qui donne naissance à la CEE. [...]
[...] La CEE enregistre dans les années 1960 une croissance économique élevée, ce qui incite d'autres États à demander leur adhésion. Se pose alors le problème du RU. Refusant le caractère supranational de la communauté, il fonde en 1959 une institution concurrente: l'AELE (Association Européenne du Libre-Échange) regroupant 7 États: RU, Danemark, Suède, Norvège, Portugal, Suisse et Autriche. Ne parvenant pas à concurrencer la construction de l'Europe, le RU se résigne à poser sa candidature à l'admission dans la CEE en 1961. [...]
[...] Une Europe en crise ? L'Europe doit cependant faire face à de nombreuses critiques face aux doutes de l'opinion: d'une part, les souverainistes n'approuvent pas la perte de souveraineté des États de l'Union; d'autre part, l'UE est impuissante face à de nombreux problèmes (pollution, guerres en ex- Yougoslavie) et enfin, les choix libéraux de l'Europe sont contestés par une partie de la gauche: ils reprochent à l'Europe que celle-ci facilite davantage ceux qui détiennent les capitaux que les travailleurs. La question de l'élargissement est aussi une source de difficultés. [...]
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