L'Europe en 1942 : l'apogée du Reich, aspect politique, économique

Thèmes abordés

de Gaulle, Hitler, Europe, apogée du Reich, aspect politique, économique, Allemagne, Autriche, Silésie polonaise, France, pays tchèque, Alsace, Slovaquie, Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Finlande, Norvège, Italie, pays occupés, Pologne, guerre

Résumé du document

Aux années 1939-1942 correspond une première phase révélatrice de la puissance des pays de l'Axe qui imposent leur loi à la fois sur le continent européen et le continent asiatique. 1942 marquera l'apogée de cette domination, Hitler dirigeant l'Europe non seulement sur le plan militaire, mais aussi sur le plan politique et le plan économique.

Extraits

[...] Les résistants s'organisent : ils sabordent pour que des biens ne tombent pas aux mains des Allemands. Ils créent des bureaux de renseignements. Ils préparent des attentats. Ils aident les évadés. Cette année 1942 est donc l'apogée des pays de l'Axe et la soumission des pays occupés. Mais avec l'aide américaine, les efforts d'industrie, la situation va commencer à se retourner. Les Alliés vont mener des offensives victorieuses (l'opération Torch, la bataille de Stalingrad) et obliger l'Allemagne (et le Japon) à céder. Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitulera. [...]

[...] Il concerne l'Autriche, la Silésie polonaise, la région de Dantzig, le pays tchèque et l'Alsace. - Les protectorats : il comprend les pays qui selon Hitler sont indignes d'être assimilés à l'Allemagne. Il est dirigé par Hitler qui veut en faire des esclaves. Il concerne la France occupée, le reste de la Pologne, les Pays-Bas, la Belgique, l'ouest de l'URSS. Hilter accorde des faveurs aux pays dont la langue rapproche la langue allemande comme le flamand, le hollandais. - Les alliés : il comprend les pays qui gardent leur gouvernement, mais qui restent sous la surveillance d'Hitler. [...]

[...] En France, Doriot fonde en 1936 le PPF (le parti populaire français), de tendance fasciste. On peut aussi s'engager dans la résistance. Là aussi deux possibilités : la résistance passive qui consiste à écouter la BBC (le général de Gaulle avait lancé un appel à la résistance le 18 juin 1940) et à refuser le STO. La résistance active qui nie la supériorité d'une race et qui n'accepte pas de voir son pays dominé. Ce sont principalement les nationalistes et les communistes. [...]

[...] Hitler veut parvenir à un Reich millénaire. Pour cela, il a recours aux SS (sections de sécurité) qui lui sont totalement soumis. Les SS se répartissent en deux groupes : les SS Waffen qui sont chargés de missions périlleuses et les SS Totenkopf (tête-de-mort) qui s'occupent des camps de concentration. Les SS surveillent l'opinion allemande et la Gestapo, la police allemande. À partir de décembre 1941, elles sont chargées d'arrêter toute personne dangereuse pour l'Allemagne et de supprimer les races maudites (décret Nacht und Nebel). [...]

[...] Des firmes allemandes se sont également approprié des firmes étrangères (le pillage se retrouve sur le continent asiatique avec le Japon qui se disant libérateur en profite pour prendre toutes les richesses des territoires annexés). Donc, en 1942, l'Allemagne gouverne l'Europe non seulement militairement, mais aussi politiquement et économiquement. III. Mais comment réagissaient les gens face à l'occupation allemande ? Dans les pays occupés, les gens vivaient au jour le jour. Ils ne savaient pas s'ils auraient à manger (des tickets de rationnement restreignaient la nourriture), si leurs proches avaient été tués. Ils devaient affronter une situation difficile. Ils subissaient la guerre, ne sachant pas trop s'ils devaient être pour ou contre. [...]