De toutes les controverses scientifico-politiques, la controverse sur la théorie évolutionniste du naturaliste Charles Darwin est peut-être une des plus bouleversantes. A cela plusieurs raisons : la controverse sur le darwinisme a été la première crise de l'histoire de la biologie marquée jusque-là par une évolution paisible. Mais surtout, elle a été le dernier affrontement important entre la Religion et la Science : à l'issue du combat, une passation de pouvoir d'autorité s'est transféré des Églises aux Sciences.
Le débat sur l'évolution comme la conçoit Darwin est le schéma type d'une controverse scientifico-politique. En effet, le débat s'est d'abord concentré autour d'arguments scientifiques, puis il s'est considérablement élargi jusqu'à avoir des échos très importants dans la population mondiale.
[...] C'est en 1882 que Charles Darwin meurt. Lui qui voulait être pasteur dans sa jeunesse a déclenché une des plus grandes controverses scientifico- religieuses de l'histoire de l'humanité en préférant devenir naturaliste. La victoire du darwinisme marque l'avènement de la Modernité et a semblé marquer le début de la sortie de la religion (Marcel Gauchet). Mais la religion a su s'adapter à la Modernité, notamment par nouveaux Vénérables Pie XII et Jean Paul II Et la science s'est elle rétractée en découvrant que finalement l'homme ne descendait pas du singe mais que tous deux partageaient un ancêtre commun. [...]
[...] Ainsi, on peut déduire de cette observation que le Vivant a une capacité de variabilité (étape 2). Ces variations se font dans un sens déterminé, de façon avantageuse pour l'espèce (étape 3). Ainsi, on déduit de ces trois premières étapes qu'un organisme vivant à une aptitude particulière à la sélectionnabilité (étape 4). Mais quel est le moteur des variations des organismes ? En observant les animaux (étape on peut évaluer leur taux de reproduction et donc la capacité que les espèces ont le peuplement d'un espace. [...]
[...] Elle vit dans un espace délimité (les forêts), dans une biosphère diversifiée et à un prédateur naturel (les oiseaux). Ces hypothèses nous replacent dans le cadre des observations de la théorie de Darwin. A la suite d'une mutation (ce que Darwin appelle une variabilité) au niveau des cellules germinales (ce qui signifie que la mutation se transmet de génération en génération), un papillon a acquis une couleur sombre. Or les arbres des régions industrielles sont noirs en raison de la pollution qui se dégage des villes. [...]
[...] Aujourd'hui, le contre-argument l'a emporté et les scientifiques considèrent que l'homme ne descend pas du singe mais qu'ils ont un ancêtre en commun. Ceci ne peut cependant pas réfuter Darwin car l'ancêtre commun des deux espèces peut être considéré comme un singe dans la mesure où même l'homo erectus, descendant de l'ancêtre en commun, s'il apparaissait aujourd'hui, serait considéré comme un singe. La deuxième critique contemporaine n'en est pas une à proprement parler mais est une alternative à la théorie de l'évolution. [...]
[...] Le débat sur l'évolution comme la conçoit Darwin est le schéma type d'une controverse scientifico-politique. En effet, le débat s'est d'abord concentré autour d'arguments scientifiques, puis il s'est considérablement élargi jusqu'à avoir des échos très importants dans la population mondiale. Nous étudierons la controverse en trois points : d'abord nous verrons ce qu'est le darwinisme, puis nous examinerons le débat scientifique, et enfin nous parlerons de l'élargissement du débat dans la sphère publique. Qu'est-ce que le Darwinisme ? Il s'agit ici de tracer les grandes lignes de cette théorie et de préciser les points qui portent à controverse. [...]
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