Dissertation d'Histoire sur le thème : Vivre en ville aux Etats-Unis de 1917 à la fin des années 80. Peut également servir d'aide mémoire sur la période. Le sujet est appliqué à tous les types de populations dans différentes villes selon un plan chronologique avec des références cinématographiques et littéraires.
[...] Grâce aux réseaux de la ville, la mobilité de tous est accrue même si de grandes différences notamment raciales existent encore. Pour les Noirs par exemple, vivre en ville c'est pouvoir bénéficier d'une sorte de dynamique urbaine mais c'est aussi constater les différences évidentes dans le microcosme qu'est la ville et de pouvoir les contester. L'exemple qui réunit ces deux idées est celui de Rosa Park, une femme noire qui en 1956 refusé de céder sa place à un blanc dans le bus. [...]
[...] La ville devient le coeur du développement de cette nouvelle culture de masse et de l'expression du désir de liberté et surtout d'égalité qui se manifeste à cette époque. Avec la prospérité de la deuxième période mais surtout pendant la seconde guerre mondiale, l'abondance des services qui se caractérise par la tertiarisation de la ville donne naissance à un mode de vie particulier : American way of life. Avec la tertiarisation, les usines ont été reléguées à l'extérieur de la ville avec le développement des transports et la ville qu'on pourrait qualifier d'intra-muros se caractérise par les services qu'elle propose. [...]
[...] C'est ici que la notion même de ville qui évolue et donc avec elle la notion de vivre en ville Les villes s'étalent progressivement autour du coeur historique et ainsi avec les classes moyennes les activités et les services. Pour ces classes moyennes, les banlieues sont le compromis entre le mythe pastoral d'un retour à la nature et la réalité de la ville. Vivre en ville devient donc plus à la fin de cette période idéologique que pragmatique. Les classes moyennes ont leur conception de la vie citadine avec des banlieues où ils se retrouvent en famille reliées au centre par de nombreux axes routiers, restant ainsi proches de la dynamique qu'ils vivent et entretiennent tous les jours. [...]
[...] En effet, si vivre en ville c'est avoir plus de chances de trouver un travail, c'est aussi s'insérer dans une dynamique social. Ainsi lors de la première guerre mondiale et surtout dans les années 20 avec la restriction de l'immigration et les lois des quotas, les Noirs ont massivement quitté le Sud vers ces villes du Nord où la main d'oeuvre manquait. En devenant ouvriers, leur condition s'est amélioré et ce grâce aux syndicats. Ils se sont intégrés dans une dynamique sociale en passant par ce que leur proposait la ville. [...]
[...] Une autre manifestation de l'effet que provoque la ville sur les mentalités est le mouvement hippie qui prône un retour à la nature mais cette fois sans concession, un rejet de la ville et non pas une accommodation. La ville reste le lieu des protestations et c'est là que s'organisent les sit-in pour des causes diverses et variées. Vivre en ville permet l'accès à ces cultures qui en font un pôle dynamique. Car surtout vers la fin de cette période dans des mégalopoles comme New-York qui devient ville monde, vivre en ville c'est aussi être ouvert sur le monde. [...]
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