« Make America Great Again », rendre à l'Amérique sa grandeur. Telle est le slogan qui a permis à Donald Trump de devenir, le 20 Janvier 2017, le 45ème président des Etats-Unis. C'est un hommage à la présidence de Ronald Reagan qui avait triomphé aux élections de 1980 avec son slogan « America is back ». Trump veut s'inscrire dans une tradition réaliste de la politique étrangère américaine, celle qui promeut une défense des intérêts américains et l'unilatéralisme dans la prise de décision internationale.
[...] Ils acceptent alors d'endosser le titre de « gendarme du monde », aujourd'hui rejeté par Donald Trump. À ce titre, ils contribuent largement à façonner la nouvelle organisation du monde. Par ailleurs, leur statut de première puissance économique et financière se renforce : depuis la conférence de Bretton Woods en 1944, le dollar est la seule monnaie étalon. Le 26 juillet 1946 est crée la CIA, chargée d'intervenir sur les terrains extérieurs sous la direction du National Security Council (NSC). Dès 1947, les tensions accrues avec l'URSS permettent aux Etats-Unis d'intervenir dans le monde. [...]
[...] Le 26 juin 963, Kennedy prononce les mots « Ich bin ein Berliner » (Je suis berlinois) lors d'une visite expresse dans la capitale. Certains diront que c'est l'apogée de l'interventionnisme américain. Par ailleurs, la puissance américaine passe par l'aide aux démunis du monde entier. Ainsi sont mis en place le programme « Food for Peace » en 1954, « Alliance pour le progrès » et le « Peacecorps » dans lequel s'engagent de jeunes Américains pour le développement international. [...]
[...] Nous verrons d'abord comment les Etats-Unis ont le leadership du monde libre de 1945 à 1963. Dans une deuxième partie, nous montrerons en quoi la politique étrangère des Etats-Unis est contestée et contestable, de 1964 à 1991. Enfin, nous verrons depuis 1991, comment la politique étrangère des USA fait face aux défis nouveaux de l'hyperpuissance. Commentaires : Une introduction qui manque de perspective historique : quel est l'héritage historique de Donald Trump ? En quoi sa présidence veut-elle s'inscrire dans les traces de l'homme fort de la politique étrangère des Etats-Unis, Reagan ? [...]
[...] Cette politique américaine est alors très critiqué et conduit le successeur de George w Bush, Barack Obama, à retirer les troupes américaines d'Irak en 2011 et d'Aghanistan en 2014. Depuis, les volontés d'intervention à l'étranger des Etats-Unis sont beaucoup plus contestées. C'est ainsi qu'en 2013, la Chine et la Russie s'opposent à une intervention militaire américaine en Syrie pour renverser le régime dictatorial de Bachar-el-Assad. Les Etats Unis poursuivent néanmoins leur lutte contre le terrorisme, comme en témoigne l'éxécution d'Oussama Ben Laden en 2011 et reste vigilant vis-à-vis d'Etats menaçants pour la paix comme l'Iran ou la Corée du Nord. [...]
[...] Les opérations américaines contribuent au contraire à étendre les hostilités aux pays voisins : la guerre civile laotienne et la guerre civile cambodgienne deviennent des conflits annexes à la guerre du Viêt Nam. Le conflit étant dans l'impasse et de plus en plus impopulaire dans l'opinion publique américaine, les accords de paix de Paris décident en 1973 du retrait militaire américain. La politique internationale engendre de lourds troubles nationaux. En février 1968, les Yippies du Youth International Party, contestent la morale traditionnelle et veulent revoir les fondements de la société. Les pacifistes eux, prospèrent sur le thème du « Faites l'amour pas la guerre ». [...]
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