Etats-Unis, monde depuis 1945, isolationnisme, doctrine Monroe, soft power, hard power, Guerre froide, Victory Program, ONU, accords du GATT, URSS, FMI, BIRD, OECE, politique du containment, bombe nucléaire, OTAN, Watergate, nouvel ordre mondial
Dès la fin du 19e/début du 20e siècle, les États-Unis sont déjà une puissance économique ainsi qu'un début de puissance militaire et navale. Durant la Première Guerre mondiale, les États-Unis interviennent malgré la doctrine Monroe et l'isolationnisme. Durant l'entre-deux guerre, les États-Unis deviennent une grande puissance malgré la crise de 1929. Ainsi, on peut définir la puissance comme étant "la capacité d'un pays d'influencer les autres pays" (R. Aron). Par ailleurs, la capacité d'action d'un État se traduit par sa capacité de faire (son pouvoir), sa capacité de faire faire (son influence) et sa capacité à ne pas faire (son indépendance).
[...] Il se présente comme imprévisible aux yeux du pays et du monde entier. Pour conclure, depuis 1945, les États-Unis cumulent tous les aspects de la puissance, ils ont su consolider dans toutes les situations. Pendant la guerre froide en superpuissance, ils résistent et triomphent face à l'URSS. Dans les années 90, les États-Unis se présentent comme une hyperpuissance, il n'existe aucun concurrent à sa taille et ils diffusent leurs valeurs démocratiques et libérales : ils oscillent entre multilatéralisme et unilatéralisme selon leurs intérêts. [...]
[...] En effet, on assiste à une remise en cause de la domination et du modèle américain. La première cause de cette contestation est la guerre du Vietnam. Les États-Unis ressortent perdants de cette guerre, le communisme a donc triomphé. Ainsi, on assiste à un échec de la doctrine Truman. Par ailleurs, les États-Unis ressortent avec une image dégradée aux yeux du monde, ainsi que très endettée. La deuxième cause est la crise sociale, financière, économique et politique qui touche le pays après la guerre du Vietnam. [...]
[...] Par ailleurs, en 1989, on assiste à un effondrement des régimes en Europe de l'Est et à la chute du mur de Berlin. La réunification allemande en 1990 et la dissolution de l'URSS en 1991 marquent la fin de la guerre froide. Par conséquent, les États-Unis sortent vainqueurs de la guerre froide stratégiquement, diplomatiquement et idéologiquement parlant. Ainsi, leurs valeurs capitalistes et démocratiques se diffusent dans toute l'Europe de l'Est. La puissance des États-Unis est alors a son apogée : elle est alors qualifiée d'hyperpuissance. [...]
[...] Durant l'entre-deux guerre, les États- Unis deviennent une grande puissance malgré la crise de 1929. Ainsi, on peut définir la puissance comme étant « la capacité d'un pays d'influencer les autres pays » (R.Aron). Par ailleurs, la capacité d'action d'un État se traduit par sa capacité de faire (son pouvoir), sa capacité de faire faire (son influence) et sa capacité à ne pas faire (son indépendance). Cette capacité d'action s'appuie sur des moyens coercitifs tels que le hard power (financier, militaire, économique) et le soft power (culture, langue, mode de vie . [...]
[...] De plus, les États-Unis interviennent dans de nombreuses crises lors de la guerre froide. Lors de blocus de Berlin en 1948-1949, les États-Unis instaurent la doctrine Truman ; par conséquent l'Allemagne se retrouve séparée en 2 pays : la RDA (République démocratique allemande) qui est communiste et la RFA (République fédérale allemande) qui est, elle, capitaliste. Par ailleurs, lors de la guerre de Corée (1950-1953), l'application de la doctrine Truman ainsi que l'intervention de l'ONU permirent de faire reculer le communisme une nouvelle fois. [...]
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