États-Unis, monde, 1945, superpuissance, URSS, Berlin, guerre froide, unilatéralisme, multilatéralisme, 11 septembre 2001, puissance américaine
En 1945, les États-Unis d'Amérique s'affirment comme l'une des deux superpuissances, vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale aux côtés de l'URSS. Si entre 1947 et 1991 leur leadership mondial est concurrencé par l'Union Soviétique, la fin de la guerre froide marque l'apogée de la puissance des États-Unis. Dès lors, le pays tente d'installer un nouvel ordre international fondé sur le libre marché et la démocratie, proclamées valeurs universelles quand leur antithèses ont échoué.
[...] Bush, les États-Unis sont en guerre contre le terrorisme, ce qui justifie la défense de leurs intérêts. Ils vont mener des guerres préventives pour lutter contre Axe du Mal constitué de l'Iran, de l'Irak et de la Corée du Nord. S'ils interviennent sous mandat de l'ONU en Afghanistan en 2001, c'est avec le Veto de la France qu'ils s'engagent en Irak en 2003 pour désarmer le dictateur Sadam Hussein qui posséderait des armes de destructions massives. Ces interventions suscitent de nombreuses critiques et favorisent l'antiaméricanisme, notamment dans les régions sensibles du Moyen-Orient. [...]
[...] Les mouvements des Droits Civiques de Martin Luther King et Black Panther Party luttent contre la ségrégation. Le scandale du Watergate ne fait qu'aggraver l'image du pays. Le modèle américain, American Way of Life sont discrédités. À partir de 1981, un retour en force Ronald Reagan, candidat aux élections présidentielles de 1981 fait campagne avec le slogan America is Back C'est le retour en force. La course à l'armement est intensifiée et le programme IDS (Initiative de Défense Stratégique) aussi surnommé La Guerre des Étoiles est lancé. [...]
[...] Les États-Unis arment les moudjahidins en Afghanistan qui combattent contre l'URSS. Le Hard Power est à son apogée. La chute de L'URSS en 1991 renforce leur influence, leur Soft Power Mise en difficulté lors de la Guerre Froide, la puissance des États-Unis retrouve tout son éclat après 1991. Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères sous Jospin parle d'hyperpuissance. III- Une hyperpuissance en proie à des incertitudes La chute de l'URSS laisse les USA seuls sur le devant de la scène internationale La chute du modèle communiste laisse l'Amérique sur le devant de la scène. [...]
[...] Comment les États-Unis se sont-ils adaptés aux mutations géopolitiques mondiales pour garder leur statut de puissance globale ? Sera vue en premier lieu l'affirmation de la superpuissance américaine de 1945 à 1962. Puis on examinera le difficile exercice de la puissance entre 1962 et 1991. Enfin, on constatera que depuis 1991, les États-Unis sont une hyperpuissance en proie à des incertitudes. I-L'affirmation de la superpuissance américaine de 45 à 62 De tradition isolationniste, l'attaque-surprise de Pearl Harbor par les Japonais force l'entrée en guerre des États-Unis. [...]
[...] Ils sont les seuls à posséder l'arme atomique jusqu'en 1949. De plus, on dénombre seulement pertes américaines, quand la Russie en a perdu 23 millions. Économique parce que dès 1944, les Américains ont prévu l'après-guerre et ont signé les accords de Bretton Woods qui créent le FMI (Fonds Monétaire International) et le SMI (Système Monétaire International). Ceux-ci indexent toutes les monnaies par rapport au dollar, dollar lui-même indexé directement rapport à l'or, dont les américains possèdent les deux tiers du stock mondial. [...]
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