Dissertation : Introduction avec problématique, développement conclusion
(références suivantes : Embargo sur Cuba , guerre du Vietnam , discours de Kennedy , Kennedy et le mur de Berlin , retournement de l'opinion public )
[...] Les États-Unis se revendiquaient garants des libertés fondamentales et des droits de l'homme alors même qu'ils utilisaient des procédés parfois violents pour garder leur supériorité face à leur ennemi déclaré, « l'Empire du Mal » soviétique. Bien qu'ils aient souvent soutenus les mouvements nationaux durant le processus de décolonisation, ils sont restés en retrait quand ceux-ci menaçaient leur supériorité, donnant ainsi le sentiment qu'ils ne voulaient sauver les peuples que quand cela les arrangeaient. Cette politique, issue des conflits de la Guerre Froide, est devenue la ligne de conduite à suivre pour le pays de l'Oncle Sam, souvent accusé d'avoir une politique étrangère « impérialiste ». Pour combien de temps encore ? [...]
[...] Un des exemples les plus concrets de cette attitude se révèle lors de la tristement célèbre guerre du Vietnam (ou guerre d'Indochine), lorsque les Américains prendront le parti de la partie Sud de l'ex-Indochine et combattront contre le nord afin d'empêcher le futur Vietnam d'être emporté par le courant communiste. Cependant, cette guerre deviendra de plus en plus impopulaire aux yeux de l'opinion publique, du fait, entre autres, des dépenses astronomiques injectées dans le conflit, de l'augmentation conséquente du chômage et du sentiment que cette guerre constituait une agression de la part des États-Unis. En Amérique latine et en Europe, les États-Unis défendent leurs zones d'influence, même si ces dernières représentent des régimes dictatoriaux, que ce soit l'Espagne, le Portugal, le Chili, pour ne citer que ceux-là. [...]
[...] Il semble ainsi que cette défense de la paix soit à géométrie variable et ne soit pertinente que lorsqu'elle va dans le sens des intérêts politico-économiques d'un pays qui se veut, depuis bien longtemps, une superpuissance économique et culturelle. Le président Reagan contribua largement à créer une stratégie américaine qui consiste à se battre pour la démocratie dans le monde, par des moyens militaires s'il le fallait, afin de préserver la démocratie américaine et les intérêts politiques et financiers du pays. Cette stratégie semble être toujours la même aujourd'hui. CONCLUSION La Guerre Froide semble avoir été le théâtre d'une lutte de pouvoir entre deux grandes superpuissances aux idées diamétralement opposées. [...]
[...] L'Amérique se veut, à cette époque, le garant de la paix et du monde libre, par opposition au monde communiste, qui annihilerait toute forme de liberté individuelle. Cependant, est-ce bien des motivations pacifiques qui ont poussé les États-Unis à s'opposer fermement au Bloc de l'Est ? Ne voulaient-ils pas tout simplement asseoir leur superpuissance et leur domination sur le monde, tant au niveau économique que culturel, par pur intérêt géopolitique ? Dans un premier temps, nous verrons l'attitude politique américaine durant la Guerre froide et dans un second temps ses contradictions et ses limites au processus de paix. [...]
[...] Du côté de l'Europe, Berlin reste le symbole de la guerre froide. La situation de l'Allemagne constituait le point de départ des tensions entre les États-Unis et l'URSS, puisque les premiers voulaient la libéraliser alors que les seconds voulaient « l'enfermer » pour empêcher qu'un nouvel Hitler ne refasse surface. Le pays est divisé en quatre partie, entre Britanniques, Américains, Russes et Français. Berlin devient le symbole de cette division, et se voit divisée en deux suite au premier Blocus de Berlin : la RFA (République fédérale allemande) et la RDA (République démocratique allemande). [...]
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