"Aux États-Unis, nul pays autre que la France n'est, à certaines heures, plus passionnément aimé, nul n'y est par ailleurs plus déprécié, plus sévèrement jugé".
L'histoire des relations franco-américaines s'est nourrie de passion et d'irritation, d'admiration et de mépris. Tout débute à l'époque coloniale, période durant laquelle il n'y a pas eu pires ennemis que les Français et les Anglais, tous deux venus conquérir le "Nouveau monde". Après deux siècles d'affrontements, le traité de Paris, en 1763, confirme la victoire totale des colons anglais sur les colons français (...)
[...] Il existes un lien évident entre la victoire de la démocratie dans l'Amérique de 1865 et l'évolution libérale de l'Empire français entre 1867 et 1870 Des tensions diplomatiques au renforcement de l'amitié, à la veille de la première guerre mondiale En 1870, la France redevient une République, comme en 1792-1799 et en 1848-1852. Mais la IIIe République est marquée par la grande défaite de la France face à l'Allemagne, dévastée par la perte de l'Alsace et la Lorraine. Durant cette guerre, un certain nombre d'Américains ont été volontaires pour combattre aux côtés des troupes françaises parmi lesquels James Roosevelt, père de Franklin. Mais les deux pays n'entretiennent que des relations officielles cordiales mais superficielles Il y a cependant une crise en 1898. [...]
[...] Elle arrive dans le paradis potentiel puisqu'il fuit l'Europe pour des raisons généralement politiques. Elle s'adapte à la nouvelle société. Mais la deuxième génération projette une haine violente envers l'Europe. Elle est beaucoup plus intégrée et désireuse d'être parfaitement américanisée. C'est seulement la troisième génération qui se libère de l'américanisme exacerbé du grand-père. Pour les Européens, l'Amérique est une espérance : libre entreprise contre mercantilisme, individualisme contre hiérarchie, droits naturels contre monarchie, nationalisme populaire contre régimes dynastiques, esprit pionner contre immobilisme. [...]
[...] D'ailleurs au cours d'une discussion sur les quatorze points Clemenceau reconnaît : Il y avait là, à côté d'idées nettes, pratiques, inattaquables au point de vue de la justice immanente, un certain nombre d'articles qui tombaient plutôt dans le domaine de l'utopie, mais en tout cas, la France pouvait bien, d'une manière générale, s'accommoder de l'ensemble Le 25 octobre à Senlis, Foch réunit les commandant en chef des trois armées, l'Américain Pershing, l'Anglais Gouglas Haig, le Français Pétain. Pershing est hostile à l'armistice, conscient du rôle croissant de son armée et avide d'une gloire plus grande, Pershing veut donc la victoire totale. [...]
[...] L'Union est même favorable à Juarez. A la vue de l'avancée nordiste vers la victoire, Napoléon III se rallie à une neutralité plus stricte et essaie de négocier avec l'Union sur son affaire mexicaine. Mais c'est un échec cuisant et Napoléon, lors de son discours du trône du 31 Janvier 1866, annonce le retrait des troupes françaises du Mexique. L'affaire du Mexique se termine dans le drame. Maximilien, qui n'a pas voulu partir avec les troupes françaises, est pris par les partisans de Juarez et fusillé le 19 Juin 1867. [...]
[...] Les belligérants refusèrent donc de dévoiler leurs buts de guerre. En janvier 1917 Wilson tenta de nouveau une proposition de paix : peace without Victory qui fut bien sur rejetée par les deux camps. La France et l'entrée en guerre des Etats-Unis La visite de l'ambassadeur allemand Bernstorff à Wilson annonçait la guerre sous-marine à outrance (qui consistait à attaquer tout navire en vue qu'il soit neutre ou ennemi) que l'Allemagne lancerait le 1er février. Georges Clemenceau analyse cette situation dans son éditorial[13] : M. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture