États-Unis, terrorisme islamiste, combattants afghans, peuple américain, terrorisme, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, groupes islamistes extrémistes, politique étrangère
La spécificité du terme « terrorisme » résulte en le fait qu'il dispose de multiples significations et que, dans le même temps, il ne semble pas avoir de définition réellement claire et précise. Les États-Unis le définissent comme « premeditated, politically motivated violence perpetrated against noncombatant targets by subnational groups or clandestine agents, usually intended to influence an audience », soit comme une « activité impliquant des actes violents ou menaçant la vie en violation des lois criminelles des États-Unis ou de tout État et apparaissant destinés à intimider ou contraindre une population civile ». Plus précisément, les États-Unis qualifient d'acte terroriste une action intentée contre une partie de la population ou une structure d'un pays afin de faire trembler les bases de cet État, de l'attaquer pour le déstabiliser. Le terrorisme se fait sous prétexte de motifs essentiellement politiques, religieux et idéologiques. De même, il se traduit par une violence exacerbée et vise la plupart du temps des individus civils, inaptes à se défendre. La spécificité des actes terroristes résulte en le fait qu'ils imposent dans les pays ou chez les populations visées, par l'intermédiaire de cette violence, un sentiment de peur permanente et de méfiance.
[...] Par leur situation géographique, les États-Unis ne sont pas souvent sujets à ces attaques qui restent rares. C'est pour cette raison que, lorsqu'elles ont lieu, elles choquent et traumatisent autant la population que le gouvernement. En raison de ce traumatisme, les réponses du gouvernement à ces attaques sont la plupart du temps extrêmes et se passent même parfois d'attendre les accords des autres puissances mondiales. Depuis 1978, l'Afghanistan est aux mains d'un gouvernement qui n'est pas hostile aux communistes soviétiques, le Parti Démocratique Populaire d'Afghanistan. [...]
[...] Georges Bush met également en place le DHS, united States Department of Homeland Security en novembre 2002. Il s'agit de renforcer la sécurité intérieure du pays, et cela passe par le contrôle aux douanes, aux transports, par la sécurité informatique ou encore par le contrôle de l'immigration. C'est le Homeland Security Act qui acte juridiquement la création du DSH. Les États-Unis estiment aussi que la protection du pays passe aussi par celle de ses intérêts, qu'ils soient politiques ou économiques. [...]
[...] Les États-Unis mettent donc en place un véritable recrutement de moudjahidines dans l'Afghanistan et dans tout le monde arabe afin de faire tomber l'URSS. Ces derniers deviennent de véritables outils et instruments de guerre contre l'URSS pour les américains. Le projet américain est donc de vaincre contre l'URSS, de la forcer à sortir d'Afghanistan, et pour cela elle attise les fondamentalistes musulmans du monde arabe. Cependant, en fournissant des armes et en permettant le financement de la guerre, les Américains s'aperçoivent qu'ils ont donné à des groupuscules extrémistes des moyens de se défendre, et cela non pas seulement contre les russes. [...]
[...] Mais surtout, alors que les États-Unis sont originellement très indépendants par rapport au reste du monde, le pays décide de renforcer ses liens internationaux avec les grandes puissances européennes. Parmi ce renforcement, il faut constater que l'agence de police européenne, Europol, signe un décret avec les États-Unis. Les deux s'engagent, dès le début de l'année 2002, À s'entraider sur les techniques de lutte contre la criminalité. Le 26 octobre 2001 est signé le Patriot Act, ou « Uniting and trenghtening America by providing appropriate tools required to intercept and obstruc terrorism act ». Conçu pour duer quatre années, cet acte comporte 16 dispositions qui doivent protéger le pays. [...]
[...] C'est de cette caractéristique que dépend l'appellation de la campagne menée par ces terroristes. Effectivement, elle est qualifiée de Jihad, terme signifiant « effort » en arabe, Les premiers rebelles afghans se détermine par ailleurs comme des « moudjahidin », c'est-à-dire des hommes qui fournissent un effort afin de défendre les principes de l'Islam. La relation des États-Unis avec ces moudjahidin est particulière puisque, au début de la guerre d'Afghanistan en 1979, ils n'étaient pas en conflit, les États-Unis étant en pleine Guerre Froide contre l'URSS. [...]
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