En 1960, le libéralisme politique incarné par John F.Kennedy dispose d'un capital d'espoir qui semble inépuisable : sous l'impulsion d'une Administration jeune et dynamique l'expansion économique doit connaître une vigueur toute nouvelle et ses retombées effacer les zones d'ombre que représente l'existence de minorités, raciales ou socio-économiques, défavorisées. L'adoption d'une stratégie nouvelle mieux adaptée aux conditions de la guerre moderne doit consacrer la supériorité militaire américaine. Toute agression ouverte de la Russie étant dès lors impensable, une politique habile d'assistance économique et militaire est mise en place dans les pays sous-développés.
L'échec de cette grande entreprise libérale, poursuivie par Lyndon Johnson, et son dévoiement dans la guerre du Vietnam n'ont pas été sans conséquences sur le comportement du peuple américain.
Ainsi, après avoir commencé dans la plus grande euphorie, la décennie s'achevait dans l'amertume et l'illusion. De profondes divisions surtout avaient déchiré les Etats-Unis. A la fin des années 1960, le ralliement à la détente traduisait la disparition du vieux consensus sur l'endiguement du « bloc communiste ».
Face au Vietnam et aux soubresauts de la société, comment les Etats-Unis appréhendent-ils les difficultés des années 1960 qui semblent les conduire du rêve aux désillusions ?
[...] Conclusion Les Etats-Unis semblent bien avoir connu à partir des années 1960 une crise qui coïncide avec la guerre du Vietnam. Certains ont même parlé d'un déclin relatif : il y a déclin car leur influence dans le monde tend à diminuer, et cette impression est confirmée par les difficultés internes, tant économiques que sociales et politiques. Mais ce déclin en réalité n'est que relatif car les Etats-Unis demeurent la première puissance mondiale et le bras armé de la civilisation occidentale. [...]
[...] Kennedy se refuse à prendre le moindre risque dans une région aussi proche de la Chine populaire, d'autant plus que le Viêt-Nam du Nord communiste apporte son entier soutien au Front National de Libération, créé en 1960 dans le but de résister à la dictature de Diem. Dès mai 1961, les Etats-Unis organisent directement des opérations de sabotage contre le Nord Viêt-Nam et aident à l'infiltration de troupes sud-vietnamiennes dans le Sud-Est du Laos pour y détruire les lignes de communication communistes. En novembre «conseillers militaires» américains se trouvent à Saigon. [...]
[...] Sa femme représente les nombreuses femmes qui travaillent sans abdiquer leur féminité les frontières à dépasser : la justice par la prospérité En 1960, l'impact du Baby boom se fait sentir : l'âge médian tombe au dessous de 30 ans. Le nombre des étudiants augmente rapidement millions en 1960 ; 8 millions en 1970). Ils initient les premiers mouvements de protestation contre l'ordre établi : formation du Students for a Democratic Society (1960), sit-ins d'étudiants Noirs en Caroline du Nord (février 1960), création du Student Non violent Cordination Committee (avril) qui réunit des milliers d'étudiants Noirs et Blancs. [...]
[...] La pollution devient un enjeu majeur : ainsi, l'Air Quality Act est votée le 14 novembre, elle concerne la qualité de l'air et la pollution atmosphérique Revirement de la position internationale des Etats Unis et normalisation de leur politique étrangère A l'automne 1968, Nixon s'était engagé à sortir les Etats Unis du Vietnam. Les soldats commençaient à revenir. Néanmoins les bombardements continuaient. En 1969, l'impasse dans laquelle la rigidité idéologique des Etats-Unis sombrait était évidente aux yeux de tous : chaque année, des dizaines de milliers de jeunes américains étaient tués ou blessées, des milliards de dollars étaient engloutis et l'image du pays de plus en plus ternie. En 1960, le budget militaire était de 45,8 milliards de dollars ( 49,7% du budget total) ; en 1970, il atteignait les 80 milliards. [...]
[...] Elle visait essentiellement à limiter les cas d'intervention directe des Etats unis en Asie et à substituer à leur politique de présence militaire une assistance indirecte. Ainsi, à l'ère de l'intervention directe et massive se substituait celle d'un engagement sélectif et flexible. Nixon eut pour principale préoccupation d'établir un modus vivendi avec la Russie, une structure stable de paix le renforcement des liens entre les deux super grands se traduisit par la pénétration progressive du capital et de la technologie des Etats unis dans l'économie de la Russie, et en particulier dans l'entreprise de mise en valeur de la Sibérie. [...]
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