La naissance d'Israël est aujourd'hui un élément essentiel pour nous permettre de comprendre la guerre qui se déroule en se moment même. On croit souvent que la proclamation d'Israël est un événement historique inopiné qui résulte du besoin juif de fuir les persécutions, en particuliers lié à la Shoah. C'est une erreur, car c'est depuis bien plus longtemps que les juifs sionistes ont commencé à s'installer en ce qui s'appelait autrefois Palestine et qui maintenant porte le nom d'Israël.
Dans les années 1800-1850, on compte à peu près entre 10 000 et 11 000 juifs vivant en Palestine. Il s'agit de ceux qui n'ont pas subi la diaspora (la dispersion des juifs). On a longtemps désigné les juifs comme le "peuple errant", mais dès la fin du XIXème siècle avec le mouvement des Lumières juif, la Haskala, (dont l'écrivain Lilienblum faisait partie) on voit apparaitre une nouvelle idée nationaliste juive. Il y a aussi à la même époque un antisémitisme croissant en Europe mais aussi et surtout en Russie, en Pologne et en Roumanie. En 1881 éclatent plus de cent pogroms : les principaux sont ceux d'Elisabethgrad (Kirovohrad aujourd'hui) le 15 avril 1881, de Kiev le 26 avril, d'Odessa du 3 au 5 mai 1880, de Varsovie, alors possession russe entre décembre 1881 et janvier 1882 et de Balta le 22 mars 1882 (...)
[...] Les prémices de la naissance de l'Etat d'Israël. La naissance d'Israël est aujourd'hui un élément essentiel pour nous permettre de comprendre la guerre qui se déroule en se moment même. On croit souvent que la proclamation d'Israël est un événement historique inopiné qui résulte du besoin juif de fuir les persécutions, en particuliers lié à la Shoah. C'est une erreur, car c'est depuis bien plus longtemps que les juifs sionistes ont commencé à s'installer en ce qui s'appelait autrefois Palestine et qui maintenant porte le nom d'Israël. [...]
[...] Ce sont les accords Sykes-Picot, ils donnent la Syrie à la France, l'actuel Iraq aux Anglais et internationalisent Jérusalem. Durant la guerre, l'Angleterre fortifie les relations avec le Moyen-Orient pendant que la France la Triplice. En 1917, Herbert Samuel affirma que les Anglais sionistes devaient agir ensemble contre les Allemands et les Turcs pour récupérer la Palestine. C'est la formation d'une alliance entre Samuel et Weizmann, ce dernier lui ayant présenté Lloyd Georges. Weizmann reçut ainsi l'appui de Balfour. C'est encore une avancée considérable dans le mouvement sioniste puisque le 2 novembre 1917, on lit que "le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et fera tous les efforts pour faciliter cet objectif" Balfour marque donc un véritable tournant dans la création de l'Etat d'Israël alors qu'auparavant, les colonies étaient éparses et pas vraiment unies entre elles. [...]
[...] Il suit de près l'affaire Dreyfus en assistant à sa destitution militaire place des Invalides et voit se faire élire un maire antisémite à la tête de Vienne, Karl Luger. En 1896, Die Judenstaat est publié. Herzl y affirme que seule la création d'un Etat juif offrirait une solution aux persécutions juives. Il propose également une sorte de programme qui définit l'organisation interne de l'Etat. L'année suivante c'est e premier congrès sioniste. Du 28 au 31 août 1897, quelques 200 délégués intrigués par les publications de Théodor Herzl se rassemblent à Bâle. [...]
[...] A l'instar du programme herzlien, ils ne font pas preuve d'un franc nationalisme mais se soucient plutôt de l'émigration et de la mise en valeur agricole. Ils veulent éviter de heurter de front les autorités palestiniennes, ainsi que leurs soutiens financiers comme le baron de Rotschild qui souhaite donner l'image d'une œuvre pieuse et philanthropique. Mais Herzl a compris que pour s'épanouir, le yishouv l'ensemble des communautés juives d'Israël) avait besoin d'une aide financière plus importante et qui devait avoir le caractère d'un investissement économique et non celui d'une œuvre de bienfaisance. [...]
[...] Après la première guerre mondiale, l'hébreu moderne est devenu la langue officielle d'Israël. Très tôt, les pays européens à s'établir en Palestine qui constituait un territoire essentiel pour contrôler le Proche-Orient. Depuis 1882 déjà, les britanniques occupent l'Egypte pour protéger le canal de Suez. Au VIème Congrès Sioniste, en août 1903, après de multiples efforts d'Herzl qui rend visite au grand duc Frédéric II de Bade jusqu'au sultan Abdul Hamid II en mai 1901 pour tenter de trouver un endroit où s'installer, seul Chamberlain, le ministre des colonies anglais propose d'accueillir les juifs européens persécutés en Ouganda. [...]
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