Cours d'Histoire relatif à l'essor et au déclin des puissances mondiales entre 1820 et 1919. Il se concentre sur une période allant de la seconde industrialisation à la première mondialisation.
[...] DIT : répartition à l'échelle mondiale des spécialisations. Chaque pays ne peut pas produire tous les biens dont il a besoin. Les pays vont donc se spécialiser, ce qui peut se faire de trois manières : - loi des avantages absolus d'A. Smith, elle n'existe pas. - loi des avantages relatifs : on se spécialise dans les productions dans lesquelles notre avantage relatif est le plus grand ou notre désavantage le plus faible, compte tenu des richesses naturelles et des potentialités du territoire. [...]
[...] La GB assure 14% de la production industrielle mondiale mais 50% des investissements dans le monde en 1914. La GB a placé 19 milliards de dollars dans le monde en 1914 et surtout sa balance commerciale sur les biens est déficitaire mais le déficit de sa balance commerciale est compensé par un excédent sur les services qui permet à la balance des paiements courants d'être excédentaire. On trouve tout d'abord la balance commerciale = solde entre exports et imports elle ne concerne que les biens. [...]
[...] Jusqu'en 1873, l'Allemagne connaît une forte croissance alimentée principalement par trois moteurs : - l'unification du marché intérieur - l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine qui lui permet de densifier son tissu industriel (industrie mécanique et textile) - le versement de l'indemnité par la France de 5 milliards de francs or qui permettent à l'Allemagne d'opter pour le monométallisme-or (étalon or) C'est un capitalisme encadré par l'État grâce aux subventions, à l'exportation, aux commandes d'armement et à la création d'infrastructures qui dynamisent l'industrie sidérurgique. À cela, s'ajoute la mise en place en 1879 du tarif Bismarck (conforme au protectionnisme éducateur) qui permet à l'industrie domestique d'obtenir un monopole sur le marché intérieur puis les lois sociales de Bismarck. L'Allemagne devient rapidement une grande puissance commerciale puisqu'elle se place en 1914 au second rang mondial derrière le Royaume-Uni (les entreprises créaient des filiales de commercialisation n'hésitent à envoyer à l'étranger des commis-voyageurs). En 1914, elle assure de la production industrielle mondiale. [...]
[...] Pour que l'entreprise soit rentable, il faut éviter les écarts de compétence. Et ainsi s'explique les grandes fusions de 1990. Par ailleurs, laboratoire du capitalisme, les EU voient apparaitre au début du 20ème siècle une méthode de production qui va changer radicalement l'organisation du travail. En effet l'ingénieur F. Taylor met au point une méthode de production qu'il baptise scientifique, principalement dans 3 ouvrages : le 1er en 1911 : Les principes du management scientifique, le 2ème 1915: Les directions des ateliers, le 3ème en 1916 le travail des métaux. [...]
[...] A partir de 1850, les banques de dépôt interviennent dans les placements financiers, dans les placements de fond d'investissement (Crédit Lyonnais, Société Générale) Les facteurs explicatifs de la 1ère mondialisation Plusieurs facteurs convergeant permettent d'expliquer cette première mondialisation : - le rôle des innovations technologiques qui ont permis de réduire le coût de transport et de communication. Ex : fin 18ème, B. Franklin avait mis 42 jours pour rejoindre l'Europe. En 1912, il aurait mis 6 jours. Création des canaux de Suez (1869) et Panama (1914). [...]
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